L’autrement de juin 2005

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L’autrement de juin 2005

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Dix ans de règne

L’engagement politique n’est pas chose facile. La gestion d’une commune demande une forte conviction pour accomplir sa tâche et beaucoup d’investissement personnel en temps et en travail. Il ne nous appartient pas de juger la somme de travail accompli par le maire et sa majorité municipale mais plutôt de défendre nos idées dans le cadre d’une opposition vigilante et combative. Il nous appartient aussi de rappeler à M.Ramond ses engagements électoraux de 2001. Dans ce numéro, nous avons voulu faire le bilan de sa politique alors que la fin de son second mandat est en vue.

Dans son programme de 2001, il mettait l’accent sur quatre priorités : « Jeunesse et Sport – Solidarité – Culture et Vie Associative - Environnement ». Les articles suivants font le bilan de ses promesses électorales.

Ce programme faisait aussi état d’un « centre culturel de grande capacité », ainsi que d’une « volonté de protéger le patrimoine historique ». On constate aujourd’hui que le triste devenir de la Bastide des Fenestrelles et de son parc de 12 000 m2, en est un flagrant contre-exemple.

En fait, son second mandat sera marqué par la course effrénée des promoteurs à la recherche de nouveaux sites de construction et par l’élaboration d’un nouveau P.L.U. (1) communal qui modifiera demain radicalement, le visage de Lambesc.

Et pourtant, c’est en matière d’urbanisme et de patrimoine que son programme se voulait des plus rassurants. Il ne faisait état que des acquis récents d’un P.O.S.(2) révisé en 2000, d’une croissance démographique limitée à 100 habitants par an et d’une urbanisation contenue. Rappelons ici symboliquement son annonce sur le devenir de la friche Beaudoux : “réhabilitation du site Beaudoux en complexe culturel, bureaux, logements”. Là encore, la réalité dément les promesses faites…

Concernant les aménagements routiers, il disait par ailleurs : “ sécurisation des entrées de ville : ronds-points, aménagements”. L’a-ton entendu réclamer haut et fort au département et à la région ces équipements indispensables ?

Après dix ans… Toujours rien de fait !

Aujourd’hui, la politique menée par M. Ramond ne correspond plus à ses engagements. Les actions menées en matière d’urbanisme l’éloignent de nombreux lambescains, y compris de certains qui l’ont élu.

L’eau fraîche qui gargouille à nouveau dans les bassins de nos vieilles fontaines et les placettes qui se pomponnent sont assurément de belles réussites, mais elles ne suffiront pas à nous faire avaler la pilule.

La Rédaction

(1) Plan Local d’Urbanisme
(2) Plan d’Occupation des Sols

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Bilan…

CULTURE, TOURISME ET VIE ASSOCIATIVE

Cette partie du programme de M. Ramond semblait alléchante et répondait en partie aux besoins de notre commune. Qu’en reste-t-il aujourd’hui ?

  • Projet d’un complexe culturel de grande capacité : même si le maire a eu la prudence de ne mettre cette réalisation qu’en tant que projet,nous n’avons eu vent jusqu’à présent que de fort peu de chose (voir brève page suivante).
  • Soutien dynamique au cinéma et aux activités théâtrales : si le soutien de la commune consiste dans le seul prêt de la Salle Sévigné… peut-on réellement parler de dynamisme ?
  • Création d’un kiosque à musique sur la place des États Généraux : la musique y est parfois… mais le kiosque, jamais !
  • Développement des actions du Bureau municipal du Tourisme et intégration de Lambesc dans les grands circuits touristiques : nous observons que Lambesc ne s’est toujours pas doté d’un Office de tourisme digne de ce nom. Rappelons pour mémoire qu’une taxe de séjour spécifique et destinée à financer une politique d’information touristique a été mise en place par la mairie en début de mandat. Au vu des résultats actuels, on peut légitimement se demander à quoi elle sert.
  • Mise en place d’un service de Communication : sans parler d’un service, nous notons l’Info conseil, la revue municipale, le site Internet et le panneau électronique. Cette communication reste pauvre et partielle. Peut-on réellement parler d’information ?
  • Poursuite de la réhabilitation du musée : la toiture est actuellement en réfection, allez faire une petite visite.
  • Création d’un lieu d’exposition artistique permanent : un oubli certainement.
  • Au niveau associatif :« accentuation de l’effort d’aide logistique et financier pour les actions novatrices » : Une fois de plus,le maire n’a pris qu’un risque limité en réservant son soutien aux “actions novatrices”. Pour le soutien aux associations déjà en place et qui font la vie culturelle sportive et festive du village,rien de neuf ! Un soutien du bout des doigts et des subventions renouvelées, certes,mais à minima.
  • Installation des départements vidéo et audio dans la Médiathèque : réalisée, profitez-en !

Ce bilan montre à quel point la vie culturelle touristique et associative du village a été négligée. Car si, comme le maire l’écrivait “je ne saurais promettre des services gratuits pour tous ainsi que des réalisations pharaoniques, comme certains ne manqueront pas de le faire”,même ses promesses “raisonnables” n’ont pas toutes été tenues.

À Lambesc,la culture,le tourisme et la vie associative sont avant tout le fait de femmes et d’hommes qui mériteraient plus de respect.

ENVIRONNEMENT, CADRE DE VIE ET SÉCURITÉ

Les réalisations dans ce domaine font apparaître un bilan en demi teinte. En effet, certaines promesses ont été tenues telles que l’établissement du schéma directeur d’assainissement, l’aménagement d’une aire de jeu pour les enfants, ou l’acquisition d’une balayeuse. Le schéma directeur d’assainissement devenant de toute façon, plus que nécessaire, au regard de l’urbanisation en cours.

En revanche, l’arboretum de plantes méditerranéennes et la journée de l’environnement, si ils existent, ne font pas trop parler d’eux.

L’extension des zones d’aménagement paysagers urbains est en partie réalisée avec, en particulier, le complexe sportif et le démarrage de réfection des placettes, mais le point noir reste tout de même la dangerosité des entrées de ville. Risque accentué par les panneaux publicitaires de toutes sortes qui y fleurissent, qu’il s’agisse de panneaux permanents ou provisoires, installés sur les poteaux et dans les ronds-points.

L’organisation du service d’enlèvement périodique des encombrants est passé à la trappe, le tri sélectif des ordures ménagères et la construction d’une déchèterie digne de ce nom attendent le bon vouloir de la Communauté du Pays d’Aix, à laquelle la commune a délégué ces compétences.

En matière de sécurité, nous en savons peu sur le renforcement du partenariat avec la gendarmerie, et sur les missions exactes de la police municipale. Celle-ci semble toutefois s’acquitter de sa tâche avec sérieux et doigté. Ses agents savent souvent prévenir les conflits possibles en faisant preuve de pédagogie. Dans notre dernier numéro, nous avions relaté un incident au city park, qui est un bon exemple de leur savoir faire.

La création du parc urbain est à l’étude,mais semble susciter le désaccord des riverains (voir article en page suivante).

Enfin,il n’est pas inutile de rappeler que M. Ramond est membre de la commission environnement de la C.A.P.A. (1), tout particulièrement chargé des nuisances sonores. Il devrait donc tout particulièrement être attentif aux remarques de ses administrés en matière d’environnement, car malheureusement la quiétude des nuits lambescaines estsouvent troublée par des véhicules bruyants.

(1) Communauté d’Agglomération du Pays d’Aix

JEUNESSE ET SPORT

Dans l’esprit de tous,les deux sont liés,pourtant il ne faut pas faire d’amalgame. Le sport est un besoin et une activité pour tous. A Lambesc,la dynamique associative et sportive repose essentiellement sur l’action des bénévoles de clubs, des femmes et des hommes qui les animent. Malgré les aides et les subventions octroyées,Monsieur le Maire ne peut pas s’en approprier le bénéfice politique.Par contre, la construction de l’annexe du gymnase est une véritable preuve que le politique peut donner des moyens à la communauté.Le mur d’escalade,la salle de gymnastique,le Skate park et le City park (en face de la Poste) sont concrètement des réalisations à porter à son crédit.Son engagement pour « la réhabilitation complète du tennis club » a également été menée à bien avec la réfection des 3 cours « extérieurs », l’installation d’un dispositif d’éclairage aux normes et enfin la clôture complète du périmètre. Le Club-house a égalementété « rafraîchi » par les bénévoles avec une aide financière de la mairie.

Les jeunes doivent avoir évidemment la possibilité de faire du sport mais aussi les moyens de se retrouver en dehors de l’école, de leur famille ou de leurs activités. Dans la plupart des grandes communes, les mairies mettent à disposition des locaux, des financements et mobilisent leurs élus (parfois le maire lui même) autour d’un projet que l’on appelle communément un « foyer ». A ce sujet, le programme de M. Ramond n’était pas d’une ambition démesurée et le résultat après dix ans d’exercice est à la hauteur de son désengagement politique en la matière.

À Lambesc, la plus récente initiative est le « pôle jeunesse ». Cette structure s’inscrit dans une action de la Maison des Jeunes et de la Culture. La mairie n’est qu’un partenaire financier pour le salaire de l’animatrice et met à disposition un petit local à cet effet (environ 45m2). C’est un début mais c’est complètement insuffisant et sous dimensionné pour une commune de 9000 habitants. L’extension d’une commune favorise l’éclatement des quartiers, l’éloignement des groupes de jeunes etsouvent provoque des rivalités de clans qui génèrent de la délinquance. À Lambesc, il est encore temps d’agir. Les jeunes ont besoin qu’on leur fasse confiance, qu’on les aide à gérer un espace plus grand, plus ouvert à tous dans le cadre d’une co-gestion responsable.Il existe déjà au sein de ce « pôle jeunesse » une animatrice motivée, il faut créer autour d’elle une structure,une véritable équipe capable de relever ces défis. Cela demande un site plus adapté, du travail et du temps pour convaincre les jeunes d’y participer.

C’est un véritable enjeu que seul un Maire peut relever.

SOLIDARITÉ, SOCIAL

À part pendant les campagnes électorales, la plupart du temps ces mots là fatiguent et dérangent…Effectivement, le projet 2001 de M.Ramond et ses promesses électorales parlaient bien de Contrat Éducatif Local, d’aide au loisirs par le CCAS(1) ,de comité de concertation des jeunes, de densification des actions du centre communal de prévention de la délinquance ou encore d’atelier mémoire. Le CCAS se devait d’être au centre de toutes ces actions et d’impulser la dynamique de la solidarité locale. En fait, à Lambesc, il attribue 3 ou 4 fois par an quelques aides ponctuelles aux personnes ou familles en difficulté, ainsi que de petites participations pour les loisirs, les classes vertes, etc…

Qu’en est-il du suivi de ces personnes en difficulté, du suivi de leur dossier, de leurs besoins, qu’il s’agisse de familles, de jeunes ou de personnes âgées ? Quels logements pour répondre aux besoins locaux des plus démunis ? Comment mener la lutte contre l’isolement ? Qu’en est-il du portage des repas aux anciens ? Quels moyens pour lutter contre la délinquance et la drogue chez les plus jeunes, alors qu’on nous promettait un centre de prévention de la délinquance ?

Malheureusement la volonté n’y est pas, il y a tant à faire que les difficultés de mise en place des actions semblent souvent paralyser nos élus. N’est-ce pas un membre du CCAS qui annonçait dans l’approbation générale que « les actions contre la drogue ne servent à rien, si ce n’est à satisfaire ceux qui les mettent en place » .

L’augmentation de la population,les difficultés grandissantes d’une partie de celle-ci, le peu d’engagement des élus, ne feront qu’accentuer les problèmes et préparent sans doute à Lambesc, une crise importante dans les années à venir.

Le projet, les promesses étaient petites. Il en reste encore moins !

POUR CONCLURE

Quand on fait le bilan de ces 10 dernières années, on constate que de nombreux services autrefois pris en charge par la commune, sont maintenant délégués à des prestataires privés ou sont devenus des compétences communautaires. Ce sont autant d’obligations, de devoirs et services publics que la municipalité n’assume plus et reporte dans le secteur privé en les rémunérant souvent de façon onéreuse.

Nous pensons pour notre part que dans certains domaines il restait possible de gérer localement les situations avec des objectifs qualitatifs et économiques. Dans tous les cas, le minimum à garantir lorsque l’on délègue ses pouvoirs, est de faire un suivi rigoureux des affaires, de faire respecter les engagements en terme de coût et de qualité et de se donner les moyens politiques de faire machine arrière quand la situation le nécessite. Actuellement à Lambesc, il ne nous semble pas que toutes ces conditions soient réunies.

Que constate-t-on aussi ? Les initiatives municipales sont essentiellement consacrées à la vente de biens communaux considérables (friches industrielles, terrains…) sans projet d’investissement correspondant.

Parfois les actions sont orientées vers de la réhabilitation, mais à des fins locatives. En clair, bien que notre maire prône le désendettement communal lorsqu’il vend nos biens, notre patrimoine s’appauvrit d’autant. Notre trésorerie, depuis la rentrée des 9 millions de Francs (1 372 041 euros) du TGV jusqu’aux 6 millions d’euros d’aujourd’hui avec la vente de la friche Beaudoux, n’a pas fait l’objet d’actions ou de projets économiques productifs, tournés vers des emplois locaux.

En matière d’aide sociale, quelques emplâtres sont mis sur les blessures des plus démunis. La culture et le patrimoine « n’intéressent » le conseil municipal que lorsqu’il s’agit de voter le montant des subventions annuelles. On prend en compte les besoins en locaux ou d’équipements sportifs, ce qui est louable, mais on oublie de réfléchir à une politique tournée vers les jeunes désoeuvrés. Le maire qui revendiquait une gestion de bon père de famille, ne semble pas vraiment prendre en compte tous les membres de cette famille.

Alors où se situe l’engagement politique aujourd’hui ? Depuis ces 2 dernières années la réponse est l’urbanisme.

Mais qu’est-ce qui peut bien ronger l’action politique au point de ne plus penser qu’à donner de l’espace, et encore toujours plus d’espace à des fins de ne construire que du logement ? Nous pensons que la pression foncière et démographique en région PACA et tout particulièrement dans notre communauté d’agglomération est devenue insupportable à Lambesc.

La rédaction a décidé d’y consacrer le contenu d’un N° spécial : les années Ramond qui marqueront à jamais le destin de notre commune.

(1) Centre Communal d’Action Sociale

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Congestion automobile à Lambesc, quels remèdes pour le futur ?

Petit clin d’oeil aux épidémies hivernales…

Il n’empêche que depuis longtemps Lambesc nous prépare une crise aiguë de « grippe automobile ». La circulation routière à Lambesc nous réserve dans l’avenir quelques quintes de toux sévères et des traitements en profondeur sont inévitables. Avec l’augmentation importante des usagers, et quels que soient les remèdes prescrits, nous allons connaître bientôt les joies de l’automobiliste urbain avec son lot de problèmes : stationnement, embouteillages, etc. Nos habitudes vont devoir changer pour s’adapter aux futurs dispositifs mis en place et la plus grande discipline dans le suivi du « traitement » sera notre seul salut.

Dans la perspective de ce « futur Lambesc », notre association avait depuis longtemps travaillé sur le sujet, proposé des solutions et réagi pour dénoncer le retard dans les mesures de circulation et les lacunes de notre infrastructure routière aux abords du village.

Où en est-on aujourd’hui ?

  • Au carrefour Sud de la RN7, un nouveau dispositif routier a été aménagé… Déjà en 2003, Lambesc Autrement vous avait informés sur ce projet de carrefour (voir l’Autrement de juin 2003)*. A l’époque nous avions émis de grosses réserves, auprès de Monsieur MARINO (inspecteur départemental), sur cette solution préconisée par la DDE. Là où un rond point semblait indispensable, on a réalisé un « compactage » des voies de raccordement et la bretelle d’accélération a disparu pour laisser la place à un STOP. Restai tà Lambesc Autrementà demander un dispositif de ralentissement sur la RN7 dans le sens Avignon /Aix pour réduire le danger avec le flux qui quitte le STOP. En tant qu’usager de ce carrefour on se demande s’il n’est pas encore plus dangereux aujourd’hui qu’avant. Qu’en pense la municipalité ? Qu’en pensez-vous ?

Sur les autres intersections :

  • Route de Rognes, le dernier conseil municipal du 6 octobre a voté la cession d’une parcelle communale à l’état. Aucun calendrier de travaux n’est annoncé à ce jour et l’issue prochaine d’un rond-point tellement nécessaire ne nous est pas franchement communiquée.
  • À la sortie Avignon aucune nouvelle sur des modifications quelconques malgré la dangerosité du site. L’aménagement du futur quartier St Roch viendra peut-être bousculer les choses.

En centre ville les changements se précisent…

Au cours d’une réunion restreinte (associations et commerçants) Monsieur RAMOND a présenté les résultats d’une étude sur la circulation et les solutions possibles. Dans son introduction, le Maire faisait le constat de la nécessité d’améliorer la circulation des piétons et des cyclistes. Ça partait bien !

Pourtant à l’issue de l’exposé, il concluait en faveur de « sa » solution pour la rue Grande : un sens unique descendant. Argument implacable : il ne faut pas entraver le flux principal des voitures qui viennent d’Aix pour se rendre au plus vite et au plus près vers le secteur commerçant. Bigre, à L.A. nous avions imaginé le contraire. Une solution plus volontariste qui consiste à acheminer les véhicules sur la périphérie vers les stationnements de la place des États généraux au nord ou du futur parc urbain au sud. Ceci afin de se rendre à pied vers la rue Grande mise en sens unique Avignon/Aix.

En effet pour dynamiser le petit commerce, il faudrait plutôt soulager la rue principale, la rendre plus attractive à la promenade à pied et délester le flux principal vers les parkings. Chaque solution a aussi ses inconvénients : si l’on descend la rue Grande, sens Aix/Avignon, on encombre la rue Jules Ferry (écoles et collège) et la rue Eugène Pelletan (face à la Poste) pour permettre la « remontée ». A l’inverse en sens unique montant, sens Avignon/Aix,on encombre surtout la rue Mirabeau. Ce problème peut trouver des solutions par l’aménagement des trottoirs et la mise en priorité de la rue Mirabeau au niveau de l’Université.

L.A.avait aussi émis l’idée d’une zone 30 dans tout le centre ancien (projet déposé dans le cadre du PDU en octobre 2004)*. Cette opportunité de nous « changer la vie » n’a pas trouvé d’écho auprès de la municipalité. Cela viendra peut-être mais c’est dommage de ne pas y réfléchir quand on sait que la zone 30 fait de plus en plus son chemin dans notre pays. Prenons exemple sur notre grande soeur : la ville d’Aix. Son dynamisme commercial et touristique est incontestable et on constate que les voitures sont bien orientées sur les parkings en périphérie et que c’est bien le piéton qui fait le succès du secteur commerçant.

Dans cette perspective une suggestion des commerçants de Lambesc est de transposer le « Marché du vendredi » de la Place de la Mairie vers la rue Grande et la place Jean Jaurès. À Lambesc Autrement nous trouvons que cette idée est intéressante et mérite d’être explorée. En tout cas elle est porteuse de solutions en particulier pour le stationnement en lieu et place de l’actuel marché et pourrait être instaurée sur certains vendredis de l’année.

Sans vouloir se précipiter vers telle ou telle solution, et même si Monsieur le Maire nous a dit :« le sens unique, ce n’est que quelques panneaux à retourner si l’on veut changer de sens.», Lambesc autrement souhaite que tout soit mis en oeuvre pour trouver d’emblé la solution la plus efficace et la plus durable. À cet effet un courrier a été adressé au Maire pour réclamer une table ronde.

* Documents disponibles sur le site

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L’autrement d’avril 2005

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L’autrement d’avril 2005

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Le petit jardin…

« C’était un petit jardin
Qui sentait bon
le métropolitain
Qui sentait bon
le bassin parisien
C’était un petit jardin… »

En lisant ces quelques vers, certains se remémoreront sans doute la chanson de Dutronc au début des années 70. Une chanson pleine de nostalgie pour évoquer les quartiers “campagnards” de la banlieue parisienne de l’époque, en train de disparaître au profit des immeubles et des parkings.

Et plus loin, Jacques reprend pour implorer :
« De grâce, de grâce,
monsieur le promoteur,
De grâce, de grâce,
préservez cette grâce
De grâce, de grâce,
monsieur le promoteur
Ne coupez pas mes fleurs… »

Aujourd’hui à Lambesc,une grande et belle bâtisse du village (560 m2) au milieu d’un parc aux arbres centenaires située sur la route de Caire-Val, vendue par ses
propriétaires à un promoteur,va être rasée pour construire 4 nouveaux immeubles
de 49 logements (3840 m2).
La mairie qui a autorisé ce permis (démolition et projet), démontre une nouvelle fois son engagement sans scrupule au bétonnage du village. Symboliquement, cette nouvelle construction, frappe violemment le paysage urbain de notre commune etébranle notre conscience de ce que nous réserve l’avenir.
Notre conviction était déjà bien entretenue par la politique globale d’Urbanisme menée par M. Ramond, aujourd’hui on comprend encore mieux que ses desseins sont sans limite ni tabou.

Plus rien n’a de valeur que le tout résidentiel au service du petitVersailles aixois, tel qu’il aime à qualifier Lambesc.

« Une grenouille vit un boeuf…
…s’enfla si bien qu’elle creva.»

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Monsieur le Maire,quel est votre intérêt ?

Voilà Lambesc lancé dans de nouvelles aventures urbanistiques, mais de quelle manière ! Lors de la réunion de “concertation”avec la population du 11 mars dernier, il a été doctement expliqué par le cabinet “Urbanis”, recruté pour cette occasion par la mairie, que cela était “dicté par l’évolution de la législation”. Concrètement, il faudrait donc transformer le POS (Plan d’Occupation des Sols) à peine vieux de 5 ans seulement en un PLU (Plan Local d’Urbanisme).

Nous avons déjà eu l’occasion d’affirmer dans ces colonnes que c’était une interprétation mensongère des textes. Rien n’oblige la mairie à modifier les plans actuels d’urbanisme, mais le contribuable lambescain va devoir payer dans un premier temps plus de 40.000 euros d’honoraires à “Urbanis” ! Comment pouvez-vous, Monsieur Le Maire, manipuler autant l’information aux Lambescains ?

Le cabinet“Urbanis”et notre Maire nous ont une nouvelle fois assurés d’une croissance très modérée de la population lambescaine sur les années à venir (10 300 à l’horizon
2015)
, avec de belles et émouvantes photos de la campagne provençale à l’appui. Oui,mais “Urbanis” (urbain en latin), ça n’a pas grand chose à voir avec les champs de lavande ou d’oliviers… Ça ne fait rien, on n’est plus à ça près : selon les experts de ce cabinet d’études, c’est tout juste si le nombre d’habitants ne devrait pas baisser à cause du vieillissement de la population… Et puis quoi encore ?

Si la Mairie ne sait pas compter, à Lambesc Autrement on sait le faire : sur les 5 ans à venir, la population risque fort d’augmenter de 3.000 habitants supplémentaires, soit
une progression de 30% ! Ne voyez-vous pas tous les immeubles en construction ? Et ce n’est pas fini… Les autorisations de permis de construire connaissent une véritable
explosion… Et le projet Iter à Cadarache ? Il nécessitera évidemment de nouveaux logements que la CAPA (Communauté d’Agglomération du Pays d’Aix) se fera un
plaisir de réclamer à Lambesc. Toujours bon élève dès qu’il s’agit de bétonner en tous sens, le maire nous expliquera alors qu’il ne saurait être question de refuser. Où en serons nous dans 10 ou 20 ans ? À ce rythme, les 20.000 habitants sont en ligne de mire ! Nous exagérons ? Peut-être. Malheureusement, ce n’est pas sûr du tout… En tout cas, Monsieur le Maire, pouvez-vous nous dire pour quelle mystérieuse raison vous minorez sans cesse des chiffres qui proclament noir quand vous affirmez blanc ?

Cette urbanisation de la commune à la hussarde a aussi un coût, qui va devenir considérable dans les années à venir : on en est déjà à une nouvelle station de traitement des eaux usées avec son futur plan d’assainissement dans le cadre du PLU projeté; on en sera bientôt : au remplacement des égoûts trop étroits du centre-ville, aux agrandissement inévitables des routes et des chemins, à de nouveaux parkings, à un nouveau site scolaire, à des problèmes de sécurité routière supplémentaires, etc. C’est une bombe fiscale qui se prépare,sachant que la commune est déjà endettée à raison de 600 euros par habitant et que la taxe d’habitation est elle-même une des plus élevée de France…

Est-ce cela que vous nous réservez pour les 20 ou 30 ans à venir, Monsieur le Maire ?
Aujourd’hui à Lambesc,de plus en plus de projets immobiliers conduisent à de violentes contestations dans la population : certaines contre des projets concrets amenés par des promoteurs à la recherche de gros profits rapides, d’autres contre des études de zonage urbain en vue du futur PLU et que le maire négocie déjà en personne. Quoiqu’il s’en défende publiquement ou qu’il ne feigne de le savoir, des objectifs sont fixés. Aujourd’hui complice des promoteurs et demain caché derrière l’étude d’Urbanis ?

Monsieur le Maire, allez-vous toujours faire fi des mécontentements comme vous le faites aujourd’hui en prônant l’intérêt général ? Mais de quel intérêt général s’agit-il… ?

Non,nous ne pouvons pas accepter une telle politique car,quelque soit notre sensibilité à droite ou à gauche, c’est le massacre d’une commune provençale qui est programmé. Il y a 15% de taux de chômage à Lambesc mais,au lieu d’encourager la nécessaire implantation d’entreprises, on ne sait que bétonner du résidentiel sans souci d’équilibre. Quel est votre intérêt dans cette dérive, Monsieur le Maire ? Et comment une partie de la majorité municipale apprécie-t-elle la situation par rapport à vos engagements électoraux de 2001 ?

Nous le disons avec force mais esprit d’ouverture et de dialogue : il faut absolument unir tous ceux qui veulent préserver Lambesc, partisans de la majorité comme de l’opposition municipale, soucieux de sauvegarder le cadre de vie actuel. C’est notre avenir qui se joue, c’est aussi celui des générations futures. Nous disons : « GARE au futur PLU ! », car son élaboration ne repose que sur une tentative de manipulation et non sur la clarté et l’intérêt général.

En septembre prochain, est prévue une nouvelle réunion publique de “concertation” imposée par la loi. Mais sans attendre de visionner de nouvelles photos sur l’art de vivre en Provence, un référendum sur le futur “PLU” ne serait-il pas une réponse possible aux inquiétudes réelles et croissantes des Lambescains ? Mobilisez-vous avec nous, car c’est un combat qui engage notre avenir à tous. Et que chacun en soit bien conscient :aujourd’hui il est encore temps d’empêcher l’irréparable, demain il sera trop tard !

La Rédaction

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Le Marché à la moto victime de son succès ?

Tous les premiers dimanches de chaque trimestre,c’est-à-dire 4 fois par an,Lambesc devient l’espace d’un jour (et de la nuit précédente) le rendez-vous régional de la moto.

Initié en 1991 par l’association « Le marché à la moto de Provence » en partenariat avec la mairie, le phénomène est devenu une institution dans le monde des 2 roues.

Cet évènement amène,certes, une notoriété à la commune,mais n’est pas sans poser quelques désagréments aux lambescains. Citons principalement les encombrements de circulation et de stationnement, la sécurité aux abords du marché, le bruit dès les premières heures du jour et les innombrables déchets laissés sur la voie publique.

La municipalité soutient cette manifestation par la mise à disposition à titre gratuit de la place et d’employés municipaux pour l’installation et le nettoyage des lieux.

En échange de quoi,le village bénéficie de retombées médiatiques et économiques.
C’est un fait que l’évènement connaît un véritable succès (400 exposants et 10 000 visiteurs environ) et que de nombreux commerces en profitent, ce qui est très satisfaisant. L’Association finance par ailleurs des formations de premiers secours (AFPS) au bénéfice des élèves du Collège de Lambesc.

Pour autant la population de Lambesc ne doit pas subir les inconvénients grandissants évoqués ci-dessus en devenant victime du succès de cet évènement.Les organisateurs et les responsables de la municipalité doiventprendre pleinement la mesure de la gêne occasionnée et manifester une volonté d’améliorer la situation.

L’ampleur et le succès du marché à la moto mérite bien que la mairie de Lambesc en relation avec les services de l’état concernés et en concertation avec l’association,
instaure prochainement un cadre de fonctionnement mieux adapté qui assurerait la pérennité de cette manifestation.

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Jeunes…

Un panier mal négocié…

Aujourd’hui à Lambesc, vous avez peut-être vu ou entendu parler du nouveau terrain de basket-ball derrière la Poste. En langage moderne, on appelle cela un « City park », en référence au concept américain. Un dispositif déjà ancien outre atlantique et qui consiste à mettre le sport au coeur des villes. C’est assurément une formidable initiative qui permet aux jeunes de pratiquer le sport de rue et de se « mesurer » dans
l’imaginaire aux géants de la NBA (ligue américaine de Basket). Malheureusement, un ballon trop aérien est venu dernièrement atterrir sur un pare-brise de voiture stationnée à côté et les jeunes ont eu affaire à la police municipale.
Pour améliorer cette belle réalisation, il suffirait simplement de surélever le grillage de protection !
À quand un tournoi inter-quartiers ?

Abri de « fortune ».

On nous a rapporté que, sur la Place des Etats Généraux, le sas de la banque « Crédit Agricole » servait parfois de refuge le soir à des jeunes du village.
C’est vrai que cet hiver était particulièrement froid et pour fumer une cigarette à l’abri, si le lieu est rendu propre et en l’état… Pourquoi pas ? Malheureusement,ce n’est pas la bonne solution pour assurer la discrétion nécessaire en ces lieux.
Quand on vous le dit que les jeunes ont besoin d’un vrai foyer !

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Courrier…

De nombreux lambescains s’inquiètent légitimement de la multitudes de projets immobiliers qui fleurissent à Lambesc. Pour donner un écho à leur parole, nous reproduisons ici un extrait d’une lettre des habitants du quartier de la Glacière.

“Les résidents du quartier de la Glacière sont opposés au projet d’implantation d’une résidence sociale, non pas pour le projet lui-même, mais pour le lieu d’implantation.

En effet,ils pensent en toute logique que le lieu est mal choisi car il s’agit du seul poumon vert du village de Lambesc… De surcroît, un parcours de santé se situe juste en face et se trouvera rapidement asphyxié par le surplus de voitures qu’entraînera ce projet.

Par ailleurs, la rue Notre-Dame de la Rose est un axe surpeuplé à la sortie des écoles et collège et sera par conséquent rapidement impratiquable et particulièrement dangereux en double sens.

Qu’en pensent nos élus ?”

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