LA LETTRE DE MARS 2012

LA LETTRE DE LAMBESC AUTREMENT

Février 2012

“Arrêtons de nous demander ce que notre village peut faire pour nous,
et demandons-nous ce que nous pourrions faire pour notre village”

Chèr(e)s adhérent(e)s et sympathisant(e)s

L’association à but non lucratif dite association 1901
C’est en l’an mil que trois secteurs d’association vont se développer conjointement à l’essor économique et l’urbanisation :

  • l’organisation du travail, avec les corporations (les métiers et professions) et les confréries (le culte et sa gestion)
  • l’organisation religieuse, avec ses couvents, monastères qui se fédèrent en congrégations, puis en ordres
  • l’organisation de la commune, avec ses associations de bienfaisance et d’assistance, “comités des fêtes”…

Le pouvoir, inquiet de cette forme d’état dans l’état, a de tout temps décliné deux attitudes :

  • la répression : diverses ordonnances interdisent ces associations ou imposent l’autorisation préalable du roi,
  • l’institutionnalisation : progressivement, les corporations deviennent corporations d’État gérés par “les maîtres ouvriers”, ce qui pousse les compagnons à créer des confréries clandestines ou des associations compagnonniques.

Jusqu’à la loi de 1901, l’histoire de l’association va conjuguer prohibition et relative liberté
et par conséquent, formes légales et “clandestines”.
La Révolution française semble reconnaître le fait associatif : “les citoyens ont le droit de s’assembler paisiblement et de former entre eux des sociétés libres, à la charge d’observer les lois qui régissent tous les citoyens”. Mais les révolutionnaires, inquiets de l’importance que prennent les corporations reviennent sur ce droit et interdisent toute association ou coalition entre citoyens de même profession. Les Droits de l’Homme trouvent alors leur traduction par les clubs et les associations populaires ; peut-on, en effet, interdire “la libre communication des pensées et des opinions” reconnue par cette déclaration ? L’article 291 du code pénal de 1810 va venir aggraver la situation des associations en “pénalisant” ce qui était encore du domaine du civil. Est illégale, en effet, toute association non autorisée de plus de vingt membres.
Durant tout le 19e siècle, l’association sera réprimée sans que toutefois cela empêche le fait associatif de prendre de l’ampleur notamment lors des éclaircies de 1830 et surtout de 1848, la constitution reconnaissant le droit de s’associer. Ce droit est remis en cause par le Second Empire, mais la lame de fond associative se déroule en s’appuyant sur quelques ouvertures modestes du pouvoir impérial. En 1900, l’Office du travail dénombre 45 000 associations.

C’est dans ce contexte que le texte de Waldeck-Rousseau est voté le 1er juillet 1901, voici ce qui fait son originalité :

  • elle est définie comme un contrat régi par les règles du droit civil. Ce n’est donc pas une organisation publique, à fortiori une corporation d’État,
  • la liberté de s’associer est affirmée, en effet plus besoin d’autorisation préalable pour créer une association,
  • ce sont les fondateurs de l’association qui définissent l’objet de l’association en toute liberté, la seule restriction, ne pas contrevenir aux lois de la République,
  • les fondateurs déterminent librement les conditions de fonctionnement de leur association, c’est à dire leurs statuts.

La liberté de l’association est néanmoins limitée :

  • pas de capacité juridique et financière à l’association non déclarée,
  • une capacité juridique restreinte à l’association déclarée,
  • une capacité élargie à l’association déclarée d’utilité publique en Conseil d’État

Cette limitation trouve sa source dans la réticence des législateurs à donner trop de pouvoir à l’association qui pourrait lui donner le visage des anciennes corporations.

La loi de 1901 consacre un droit arraché par le “militantisme” tenace de milliers d’hommes et de femmes qui ouvre une ère nouvelle à la démocratie en France. Son actualité réside à la fois dans la simplicité de ses principes, la souplesse de son application et dans les libertés contractuelles qu’elles fondent. C’est une des grandes lois de la république.

On constate que cette liberté fondamentale d’association ne s’est pas faite simplement et qu’elle doit être défendue et entretenue continuellement. Lambesc autrement fait vivre ce droit depuis 1994 et participe à son échelle à faire vivre la démocratie et l’esprit coopératif et solidaire dans le village.

Dans cet esprit, Lambesc Autrement vous invite à son assemblée générale
qui se tiendra vendredi 30 mars prochain au pavillon d’accueil du COSEC à partir de 19h30.


À très bientôt.
Le Bureau.

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LA LETTRE DE FÉVRIER 2012

LA LETTRE DE LAMBESC AUTREMENT

Février 2012

“Arrêtons de nous demander ce que notre village peut faire pour nous, et demandons-nous ce que nous pourrions faire pour notre village”

Chèr(e)s adhérent(e)s et sympathisant(e)s

«Un homme averti en vaut deux» On est plus apte à faire face à une situation potentiellement déroutante ou dangereuse lorsqu’on en a été prévenu.

Pour faire suite à notre dernière réunion sur l’AEU et le PLD, il nous a paru utile de vous donner quelques définitions qui seront utiles pour votre compréhension des futurs projets liés à l’urbanisme de Lambesc.

 

La loi n° 2000-1208 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains (SRU) est un texte qui a modifié en profondeur le droit de l’urbanisme et du logement en France. Adoptée sous le gouvernement de Lionel Jospin, elle a été publiée au Journal officiel du 14 décembre 2000.Son article le plus notoire est l’article 55, qui impose aux villes de disposer d’au moins 20 % de logements sociaux.

L’approche environnementale de l’urbanisme (AEU) est un outil développé pour intégrer les considérations environnementales dans les projets d’aménagement. C’est une démarche et un outil visant à favoriser l’amélioration de la prise en compte de l’environnement en urbanisme, en particulier pour la création ou révision d’un PLU. L’AEU prend méthodiquement en compte les principaux facteurs qui influent sur la qualité des relations entre bâti et environnement : l’eau, les déchets, l’énergie, les transports, le bruit, les paysages, la biodiversité et le climat. C’est un outil technique d’aide à la décision, destiné aux collectivités pour leur permettre d’identifier et d’évaluer les différents impacts environnementaux de leurs projets de planification urbaine et d’aménagement ainsi que les mesures et les actions à mettre en œuvre pour mieux maîtriser ces impacts, de la conception jusqu’à la réalisation des projets.

Le projet d’aménagement et de développement durable (PADD) constitue la nouveauté essentielle ; entre le contenu du plan d’occupation des sols et celui du PLU. C’est un document politique exprimant les objectifs et projet de la collectivité locale en matière de développement économique et social, d’environnement et d’urbanisme à l’horizon de 10 à 20 ans. Il répond au principe de développement durable qui inscrit le P.L.U. dans des objectifs plus lointains que sa propre durée ; Le développement durable est défini comme « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ».

Le plan local d’urbanisme (PLU) est le principal document d’urbanisme de planification de l’urbanisme au niveau communal ou éventuellement intercommunal. Il remplace le plan d’occupation des sols (POS) depuis la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains du 13 décembre 2000, dite Loi SRU.

Le plan local de déplacements (PLD) est une déclinaison locale et non réglementaire du Plan de déplacements urbains (PDU). Il a pour objet d’orienter l’action de la commune sur le système de déplacement dans un objectif général de développement durable.

Le plan de déplacements urbains (PDU) détermine l’organisation du transport des personnes et des marchandises, la circulation et le stationnement. Tous les modes de transports sont concernés, ce qui se traduit par la mise en place d’actions en faveur des modes de transports alternatifs à la voiture particulière : les transports publics, les deux roues, la marche… Chaque Plan de Déplacements Urbains doit maintenant aussi comporter un volet d’évaluation environnementale. Il est un levier pour les démarches visant à économiser l’énergie et limiter les émissions de gaz à effet de serre (Facteur 4), et peut contribuer à limiter les impacts des déplacements sur la trame verte et bleue.


À très bientôt.
Le Bureau.

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LA LETTRE DE JANVIER 2012

LA LETTRE DE LAMBESC AUTREMENT

Janvier 2012

“Arrêtons de nous demander ce que notre village peut faire pour nous, et demandons-nous ce que nous pourrions faire pour notre village”

Chèr(e)s adhérent(e)s et sympathisant(e)s

Bilan Inventaire général des éléments d’une situation. Évaluation chiffrée d’une situation à l’occasion d’un événement. Inventaire de la situation financière, établi à un moment donné et dressant un état de l’actif et du passif.

En demi-teinte…

En ce début d’année, faisons un rapide bilan de notre travail, tant au sein du conseil municipal que dans notre action associative.

Au niveau des élus, la frustration est grande dans beaucoup de domaines. En effet, notre action et notre dynamisme se heurtent à plusieurs écueils qui ralentissent voire bloquent nos projets. Les attentes sont fortes et les critiques nombreuses. Nous ne nous cacherons pas derrière de faux prétextes et n’en appellerons pas aux excuses faciles. Faute d’expérience, nous avons sous-évalué les déficits structuraux de la commune. Des erreurs de management et de gouvernance ont été commises au détriment d’une équipe plurielle ultra motivée. La mobilisation de la municipalité et de ses services autour de nombreux et ambitieux projet s’est avérée délicate.

Au niveau de la vie de l’association, la mobilisation des troupes est toujours difficile, période oblige, mais nous avons réunis nos adhérents et sympathisants presque toutes les semaines pour des réunions de travail et lors de nos “ Rendez-vous LA ” des premiers lundi de chaque mois. Nous avons publié un numéro de L’Autrement et organisé deux réunions d’information : “ Urbanisme ” et “ Radio locale ” ainsi qu’une soirée festive exceptionnelle.

Pour cette année

Fort de l’expérience acquise nous souhaitons mettre en chantier et concrétiser aux yeux de nos concitoyens les réalisations attendues de toutes et tous :

  • un Plan Local d’Urbanisme (PLU) qui réponde aux enjeux futurs de notre collectivité,

  • les projets structurants attendus : crèche, école, logements sociaux…

  • une mise en place de réelles concertations (commissions extramunicipales)

L’association, pour sa part, continuera son travail d’information, d’écoute et de mobilisation pour maintenir un “ contact ” étroit entre les adhérents/sympathisants, nos élus, les Lambescaines et les Lambescains. Notre assemblée générale se tiendra le 30 mars et sera l’occasion de débattre et de définir nos lignes d’actions futures et aussi de fêter les rois ensemble. Nous vous informerons en temps utile de l’heure et du lieu choisis.

Mais pour bien commencer l’année, 
nous vous proposons de nous retrouver autour de nos élus et de spécialistes 
pour débattre ensemble de 

l’Approche Environnementale de l’Urbanisme (AEU)
et du Plan Local de Déplacements (PLD)

le 10 février prochain à 19h00
au pavillon d’accueil du COSEC

Bonne année !
Le Bureau.

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LA LETTRE DE DÉCEMBRE 2011

LA LETTRE DE LAMBESC AUTREMENT

Décembre 2011

“Arrêtons de nous demander ce que notre village peut faire pour nous,
et demandons-nous ce que nous pourrions faire pour notre village”

Chèr(e)s adhérent(e)s et sympathisant(e)s

Solidarité Responsabilité mutuelle qui s’établit entre les membres d’un groupe social. Devoir moral, résultant de la prise de conscience de l’interdépendance sociale étroite existant entre les hommes ou dans des groupes humains, et qui incite les hommes à s’unir, à se porter entraide et assistance réciproque et à coopérer entre eux, en tant que membres d’un même corps social.

En ce début de XXIe siècle, deux constats s’imposent :

Les pauvretés et les inégalités (économiques mais aussi sociales, culturelles…) s’accroissent de par le monde. Plus d’un milliard de personnes ne mangent pas à leur faim. Un milliard d’habitants de la planète vivent dans des bidonvilles. Dans le même temps, les richesses ont été multipliées par 8 au cours des 40 dernières années. Le chiffre d’affaire combiné des 200 sociétés transnationales les plus importantes représente plus que les économies cumulées de 180 pays du globe. Les inégalités n’ont jamais été aussi grandes entre pays, et à l’intérieur de chaque pays, y compris dans les états du Nord.

La mondialisation accroît l’interdépendance entre les hommes, les états, les économies et l’environnement. Les choix politiques et économiques ont des conséquences sociales et environnementales à l’échelle locale comme à l’échelle mondiale.

Les difficultés que nous traversons sont les reflets de ces constats.

Un des moyens pour les traverser et en diminuer les effets est de rétablir et de renforcer les solidarités.

Localement cela peut passer par :

RÉSISTER AU QUOTIDIEN La solidarité, c’est ici et là-bas. En participant à la vie de son quartier, en défendant les systèmes de solidarité ici, en expérimentant des pratiques sociales et politiques respectueuses des autres…

INTERPELER LES DÉCIDEURS En exigeant des décideurs politiques et économiques une responsabilité pour les actes pris et ceux à prendre…

CONSOMMER RESPONSABLE En étant plus exigeants sur la provenance et la fabrication des produits que nous consommons, nous favorisons le respect des droits à la santé, au logement, à l’éducation, au travail… et nous participons à assurer une rémunération plus juste des producteurs locaux.

ÉPARGNER SOLIDAIRE Placements éthiques, société de “capital risque” solidaires, banques alternatives : il existe un circuit de finances solidaires qui nous permet de garantir l’éthique de nos placements ou de soutenir des projets dans les pays en développement.

PARTAGER SES COMPÉTENCES ET SON TEMPS On a tous sans doute une association près de chez soi qui œuvre pour plus de solidarité. Adhérer à une des nombreuses associations qui existent en France, filer un coup de main comme bénévole ou y militer activement. S’engager dans un syndicat ou un mouvement de citoyens….

S’INFORMER Pour mieux comprendre le sens du monde et se forger sa propre opinion, s’informer c’est commencer à agir !

FAIRE UN DON Le don est un geste simple de solidarité pour soutenir des organismes qui défendent la cause à laquelle vous souhaitez participer. Pour certaines associations qui ne veulent pas dépendre des pouvoirs publics, le don est indispensable… mais pas n’importe comment !

En ces temps de fêtes, de joies et de partage, il paraît important de porter notre regard et d’apporter notre attention au delà de la stricte sphère familiale.

Nous vous souhaitons à toutes et tous de joyeuses fêtes,
fraternelles et solidaires.

À très bientôt.
Le Bureau.

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LA LETTRE DE NOVEMBRE 2011

LA LETTRE DE LAMBESC AUTREMENT

Novembre 2011

“Arrêtons de nous demander ce que notre village peut faire pour nous,
et demandons-nous ce que nous pourrions faire pour notre village”

Chèr(e)s adhérent(e)s et sympathisant(e)s

Information Action de s’informer, de recueillir des renseignements. Ensemble des activités qui ont pour objet la collecte, le traitement et la diffusion des nouvelles auprès du public. Faits, événements d’intérêt général traités et rendus publics par la presse, la radio, la télévision. Ensemble de connaissances réunies sur un sujet déterminé.

S’informer, c’est une question d’émetteur et de récepteur.

L’émetteur

C’est celui qui collecte, récolte les faits bruts au jour le jour. Ensuite il les regroupe, les analyse, pour mieux les comprendre et surtout les faire comprendre. Le dernier travail, et ce n’est pas le moindre, c’est transmettre, partager, vulgariser avec la difficulté que cela implique. Selon l’émetteur il apportera sa « patte », son œil, son impertinence ou sa sobriété, sa mauvaise foi ou son objectivité. Les mêmes faits prendront des couleurs et des aspects bien différents selon qu’ils seront portés par l’un ou l’autre. Plus la diversité est présente et le nombre d’émetteurs important, plus l’information gagne en pertinence et en objectivité. Deux avis valent mieux qu’un… Encore plus s’ils sont contradictoires… Mais si la diversité est nécessaire, la déontologie, liée à la rédaction, la publication et la diffusion d’information le sont d’autant plus. La responsabilité de celui qui rapporte l’information est grande et il ne doit jamais s’y soustraire.

Le récepteur

Quant à lui, il doit faire preuve de curiosité et ne pas se contenter des paroles toutes faites. Les « infos » de surface cachent bien souvent des profondeurs bien plus intéressantes et pertinentes. Il n’est rien de plus dommageable que de rester à la surface des choses, d’accepter les évidences prémâchées. Ne jamais oublier qu’un mensonge est d’autant plus réussi qu’il est affirmé avec assurance. Toujours s’interroger et chercher d’autres réponses, d’autres angles de réflexion. Souvent le temps nous manque. Mais prenons-le, ce temps qui nous échappe, et allons écouter ailleurs, autrement, d’autres voix, partager d’autres regards, lire d’autre textes. Nous y gagnerons en connaissance des choses, du monde et de l’homme.

Être informé, c’est être libre.

Lambesc Autrement, depuis sa fondation, n’a cessé de porter auprès des Lambescaines et des Lambescains une parole, des idées et des valeurs avec respect et dignité. « L’autrement » est une des sources d’informations écrite du village parmi d’autres. C’est un journal, un regard spécifique, porté sur notre lieu de vie, son passé, son avenir. « L’autrement » c’est  aussi vous donner la parole ; nombreux sont ceux qui au fil des années auront  témoigné, apporté leur regard et leur expérience. Diffusé auprès d’une majorité de foyers de Lambesc, à un rythme moyen de deux par an, il participe au bon équilibre démocratique de notre vie politique locale.

Et de fil en aiguille au fil des ondes, il n’y a pas loin ! Nous ne serions pas « Autrement » si nous en restions là !

Nous avons été interpellés par une expérience de radio locale. Pour en savoir un peu plus sur la mise en place de ce type de projet, nous avons demandé à un des responsables de cette radio de nous faire part de son expérience.

Nous vous invitons le temps d’un soir ou plus à jouer les récepteurs et, qui sait, devenir émetteurs un jour.
Nous vous donnons donc rendez-vous pour un exposé sur la création d’une :

RADIO LOCALE
le 18 novembre prochain à 19h30

au pavillon d’accueil du COSEC

À très bientôt.
Le Bureau.

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LA LETTRE D’OCTOBRE 2011

LA LETTRE DE LAMBESC AUTREMENT

Octobre 2011

“Arrêtons de nous demander ce que notre village peut faire pour nous,
et demandons-nous ce que nous pourrions faire pour notre village”

Chers adhérent(e)s et sympathisant(e)s

Humanité Caractère de ce qui ou de celui qui est humain. Ensemble des hommes, du genre humain, parfois considérés comme constituant un tout, un être collectif. Caractère d’une personne (ou de son comportement) qui manifeste pleinement son appartenance au genre humain. Bonté, bienveillance de l’homme pour ses semblables.

Aux origines, constituée de nomades chasseurs cueilleurs, notre humanité vit en totale interdépendance avec l’environnement, structurée en clans au sein desquels les individus sont très liés et dépendants les uns des autres. Ensuite, devenus éleveurs, agriculteurs, artisans, elle se sédentarise avec un début de maîtrise sur la matière et la nature, vivant en villages où chacun a un rôle économique ou social précis, créant des communautés aux liens étroits. Avec la révolution industrielle l’exploitation des hommes et de l’environnement prend des proportions considérables, la population se rassemble autour des pôles économiques de production avec une exacerbation des positions sociales où seul le travail créé encore du collectif. Finalement composée de gestionnaires sans plus aucun contact avec l’environnement, elle vit dans des mégapoles dans un matérialisme assumé et dans une totale indifférence des uns à l’égard des autres, simplement reliés entre eux par des réseaux sociaux virtuels.

Certes caricaturale,
cette description de l’évolution de nos sociétés occidentales nous interpelle.

Et maintenant ?

La vision de Lambesc Autrement pour Lambesc a toujours été de conserver le plus possible la qualité “village” de notre lieu de vie.

Non pas dans une vision passéiste et grégaire de la chose, mais dans l’idée que seule une société à échelle humaine peut préserver durablement des liens sociaux vivables et un environnement où “l’humanité” peut s’épanouir.

Cette vision passe par une gestion au plus près de multiples facteurs :

  • Un urbanisme programmé,

  • une mixité sociale et culturelle assumée,

  • une agriculture soutenue,

  • une activité économique maintenue,

  • une administration et des services publics de qualité.

Pour que chacun ait un toit à sa mesure, un travail pour se réaliser et être matériellement indépendant, une vie sociale et culturelle diversifiée où la rencontre avec l’autre construit du respect et de la solidarité, un territoire justement exploité, entretenu et valorisé, un environnement où, de la petite enfance à la vieillesse on se sente respecté et en sécurité.

Mais là encore, on objectera que tout cela n’est que vœux pieux !

En réponse, nous estimons que l’affirmation de certains principes est une étape préalable et indispensable, qu’elle en est  même le générateur de la mobilisation de celles et ceux qui veulent porter ces principes et les mettre en œuvre et que rien ne se fera sans idées fortes et réaffirmées. Qu’il faut définir un cadre dans lequel s’inscrit notre action et un but comme perspective à atteindre pour structurer notre travail et lui donner une forme concrète.

Longtemps éloigné de la possibilité d’agir réellement, nous avons toujours été présents et actifs en force d’opposition et surtout de proposition. Aujourd’hui aux responsabilités avec nos élus, notre action concrète, si elle n’a pas encore montré tous ses effets et nous laisse parfois frustrés, ne doit pas nous faire oublier ce pourquoi nous nous sommes engagés et nous nous battons. Même si les résultats semblent encore mesurés, ils participent à faire avancer, même à petits pas, les valeurs qui nous fondent et nous rapprochent du but à atteindre.

Il faut être ambitieux dans nos idées si nous voulons qu’elles soient partagées et qu’elles avancent, et si, pour certains, elles n’avancent pas assez vite, nous les invitons à nous rejoindre, toute aide sera la bienvenue.

À très bientôt.
Le Bureau.

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LA LETTRE DE SEPTEMBRE 2011

LA LETTRE DE LAMBESC AUTREMENT

Septembre 2011

“Arrêtons de nous demander ce que notre village peut faire pour nous,
et demandons-nous ce que nous pourrions faire pour notre village”

Chers adhérent(e)s et sympathisant(e)s

Écologie Science qui étudie les relations entre les êtres vivants (humains, animaux, végétaux) et le milieu organique ou inorganique dans lequel ils vivent. Par extension, étude des conditions d’existence et des comportements des êtres vivants en fonction de l’équilibre biologique et de la survie des espèces. En sociologie, études des relations réciproques entre l’homme et son environnement moral, social, économique.

En 1994 l’association Lambesc Autrement se constitue autour de quelques militants associatifs passionnés et enthousiastes avec une idée simple : faire de la politique locale, autrement.

Quelle forme cela prend il à l’époque ?

  • faire de l’environnement un axe majeur

  • penser global et agir local

  • mettre en place des solutions locales

  • faire vivre la démocratie participative

  • s’écarter de toutes les connivences avec les partis nationaux

  • être intransigeant avec la droite extrême


Nous passions à l’époque pour de joyeux illuminés…

Mais nous avons travaillé sans relâche, et le temps à prouvé la pertinence de nos valeurs que beaucoup s’approprient et revendiquent aujourd’hui. Cette constance et cette persévérance ne s’est pas faite sans difficultés, sans débat et sans l’implication de nombreuses lambescaines et de nombreux lambescains qui se sont investis complètement dans l’association, l’on faite vivre et grandir. Tous ces militants qui se sont lancé dans l’aventure Lambesc Autrement, constituent au jour d’aujourd’hui une grande part des acteurs politique de notre village. On les retrouve, en effet, dans l’ensemble des acteurs associatifs et politique de la majorité. Et l’association peut être fière d’avoir, pour une partie non négligeable, participé au renouvellement de la classe politique Lambescaine.

Et aujourd’hui ?

Le travail continue, et Lambesc Autrement reste un agitateur d’idée et une mouche du coche pour que la politique ne ronronne pas et que les valeurs que nous défendons brisent les idées toutes faites. Pour que le collectif, prenne le pas sur l’individualisme, que l’empathie domine sur l’égoïsme. Pour que l’écologie, au sens propre du terme, soit une évidence dans les politiques menées. Pour que les Lambescaines et les Lambescains soient informés de manière indépendante et transparente et participent  au débat publique. Pour chercher, toujours et encore des solutions adaptées à notre échelle locale et respectueuse de notre environnement global. Pour que les défis qui nous attendent soient relevés sans sacrifier les fondamentaux républicains qui ornent nos frontons. Pour débattre et construire ensemble le Lambesc de nos enfants et petits enfants. Pour faire de notre village un lieu ou il fait bon vivre.

Pour demain.

Avec toutes celles et tous ceux qui voudrons bien apporter leurs idées, en débattre et les rendre riche d’une confrontation ouverte, digne et respectueuse de chacun ; elle continuera à réunir, autour d’une même table, des citoyennes et des citoyens d’origines et d’opinion diverses sans exclusive, pour élaborer des solutions politique locales respectueuses de l’environnement et des Lambescains.

Lambesc autrement, c’est nous, c’est vous, c’est toutes celles et tous ceux qui veulent que les affaires publiques de Lambesc, soient menées dans la liberté, l’égalité, la fraternité et dans le respect de notre environnement.

À très bientôt.
Le Bureau

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L’autrement de septembre 2011

lautrement0911La version numérique complète
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L’autrement de septembre 2011

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Environnement !

arbre En 1994 l’association Lambesc Autrement se constitue autour de quelques militants associatifs passionnés et enthousiastes avec une idée simple : faire de la politique locale, autrement.

Quelle forme cela prend il à l’époque ?

  • faire de l’environnement un axe majeur
  • penser global et agir local
  • mettre en place des solutions locales
  • faire vivre la démocratie participative
  • s’écarter de toutes les connivences avec les partis nationaux
  • être intransigeant avec la droite extrême

Nous passions à l’époque pour de joyeux illuminés…

Mais nous avons travaillé sans relâche, et le temps à prouvé la pertinence de nos valeurs que beaucoup s’approprient et revendiquent aujourd’hui. Cette constance et cette persévérance ne s’est pas faite sans difficultés, sans débat et sans l’implication de nombreuses lambescaines et de nombreux lambescains qui se sont investis complètement dans l’association, l’on faite vivre et grandir. Tous ces militants qui se sont lancé dans l’aventure Lambesc Autrement, constituent au jour d’aujourd’hui une grande part des acteurs politique de notre village. On les retrouve, en effet, dans l’ensemble des acteurs associatifs et politique de la majorité. Et l’association peut être fière d’avoir, pour une partie non négligeable, participé au renouvellement de la classe politique Lambescaine.

Et aujourd’hui ?

Le travail continue, et Lambesc Autrement reste un agitateur d’idée et une mouche du coche pour que la politique ne ronronne pas et que les valeurs que nous défendons brisent les idées toutes faites. Pour que le collectif, prenne le pas sur l’individualisme, que l’empathie domine sur l’égoïsme. Pour que l’écologie, au sens propre du terme, soit une évidence dans les politiques menées. Pour que les Lambescaines et les Lambescains soient informés de manière indépendante et transparente et participent au débat publique. Pour chercher, toujours et encore des solutions adaptées à notre échelle locale et respectueuse de notre environnement global. Pour que les défis qui nous attendent soient relevés sans sacrifier les fondamentaux républicains qui ornent nos frontons. Pour débattre et construire ensemble le Lambesc de nos enfants et petits enfants. Pour faire de notre village un lieu ou il fait bon vivre.

Pour demain.

Avec toutes celles et tous ceux qui voudrons bien apporter leurs idées, en débattre et les rendre riche d’une confrontation ouverte, digne et respectueuse de chacun ; elle continuera à réunir, autour d’une même table, des citoyennes et des citoyens d’origines et d’opinion diverses sans exclusive, pour élaborer des solutions politique locales respectueuses de l’environnement et des Lambescains.

Lambesc autrement, c’est nous, c’est vous, c’est toutes celles et tous ceux qui veulent que les affaires publiques de Lambesc, soient menées dans la liberté, l’égalité, la fraternité et dans le respect de notre environnement.

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La parité

On naît de la chair de nos mères, des rêves de nos pères. Dis papa, c’est comment que tu nous rêvais  ? Dis maman, t’as jamais eu envie de sortir tes griffes  ?

Vie ou carcan  ?
Prisonnière de jolie gaine, je dégaine  !

La parité, c’est quoi  ? Force est de constater que, dans ce domaine, les choses avancent trop doucement. Lisez les droits de la femme et de la citoyenne (Olympe de Gouges 1791)   : «  Si la femme a le droit de monter sur l’échafaud  ; elle doit avoir également celui de monter à la Tribune.  »
Pour la petite histoire, elle fut guillotinée après Marie-Antoinette, période chouette…

Depuis des siècles et des siècles, sans relâche, des femmes se sont levées, se sont battues bec et ongle pour obtenir des droits.

  • Le droit d’épouser librement plutôt que d’être considérée comme une dot, un trophée
  • Le droit de travailler sans l’assentiment de leurs époux ou famille
  • Le droit à la propriété
  • Le droit de divorcer sans attendre d’être répudiée
  • Le droit de vote
  • Le droit à la contraception et à l’avortement…

Et pour finir, sous prétexte d’égalité, on inventa la parité  ! Sur le fond, certes, ça donne le change, dans la réalité… J’ai des doutes.

L’an 2000, la loi sur la parité en politique est adoptée  ; elle oblige, contraint tous les partis sous peine d’amende, à une femme pour un homme en ordre rangé, la parité c’est mathématique  ! Et si les dés étaient pipés  ? De belles paroles si l’on s’attarde un peu sur la réalité des faits.

Un petit tour dans le monde du travail  ? La moitié des postes occupés par les femmes le sont dans des secteurs de prédilection  ! Assistante maternelle, secrétaire, infirmière, aide soignante, sage femme, technicienne de surface, caissière, édifiant non  ?

Et les pourcentages, justement parlons-en  : à travail égal nos salaires sont de 20 à 30% inférieurs à ceux des hommes et 82% des 5 millions d’emplois à temps partiel sont occupés par des femmes. Mieux que rien me direz vous, et comme ça il nous reste un peu de temps pour avoir une vie de famille, élever nos enfants, faire de la politique et de bonnes quiches  !

Et en politique, au conseil municipal de Lambesc, c’est comment la parité  ?

On paraît parité ou on est parité  ? Ne vous y trompez pas, on dirait bien que là non plus la bataille n’est pas gagnée, certains vieux réflexes ont la vie dure et on sent encore, de-ci de-là, quelques bastions que certains de nos pères ne sont pas prêts de lâcher  ! Je vous le disais la parité, c’est mathématique, mais pas automatique  !

Axiome  : alors on peut dire que la parité de fonction sera atteinte si, et seulement si, les femmes qui de part les faits ont intégré des conseils municipaux ou régionaux, occupent autant de postes à responsabilité que les hommes et exercent pleinement le pouvoir qui va avec  !

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