« C’était un petit jardin
Qui sentait bon
le métropolitain
Qui sentait bon
le bassin parisien
C’était un petit jardin… »
En lisant ces quelques vers, certains se remémoreront sans doute la chanson de Dutronc au début des années 70. Une chanson pleine de nostalgie pour évoquer les quartiers “campagnards” de la banlieue parisienne de l’époque, en train de disparaître au profit des immeubles et des parkings.
Et plus loin, Jacques reprend pour implorer :
« De grâce, de grâce,
monsieur le promoteur,
De grâce, de grâce,
préservez cette grâce
De grâce, de grâce,
monsieur le promoteur
Ne coupez pas mes fleurs… »
Aujourd’hui à Lambesc,une grande et belle bâtisse du village (560 m2) au milieu d’un parc aux arbres centenaires située sur la route de Caire-Val, vendue par ses
propriétaires à un promoteur,va être rasée pour construire 4 nouveaux immeubles
de 49 logements (3840 m2).
La mairie qui a autorisé ce permis (démolition et projet), démontre une nouvelle fois son engagement sans scrupule au bétonnage du village. Symboliquement, cette nouvelle construction, frappe violemment le paysage urbain de notre commune etébranle notre conscience de ce que nous réserve l’avenir.
Notre conviction était déjà bien entretenue par la politique globale d’Urbanisme menée par M. Ramond, aujourd’hui on comprend encore mieux que ses desseins sont sans limite ni tabou.
Plus rien n’a de valeur que le tout résidentiel au service du petitVersailles aixois, tel qu’il aime à qualifier Lambesc.
« Une grenouille vit un boeuf…
…s’enfla si bien qu’elle creva.»