Place du Parage, du rêve à la réalité…

Lors de la présentation officielle du projet de réhabilitation de la place située derrière la mairie, nous avions été surpris par la qualité architecturale du projet :

Place structurée par des zones en estrades invitant à s’asseoir, mise en évidence de la Concernade (rivière actuellement souterraine qui passe sous le village) par la présence d’un fil d’eau circulante, générant une animation reposante et accueillante.

Que reste-t-il de ces propositions qui faisaient la réelle qualité de cette réhabilitation ?

Une esplanade sans relief, certes propre, mais sans cette étincelle d’âme qui fait se réunir les habitants et donne vie à une place de village.

On regrettera d’autant plus la disparition des deux platanes qui auraient pu être conservés,comme tant d’autres arbres de notre village, sacrifiés sur l’autel d’une réhabilitation qui semble faire fi du passé et de notre patrimoine.

Un ratage de plus dans une démarche de réhabilitation, qui pourtant est donnée comme une priorité dans la politique du Maire.

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Histoires d’eaux…

Nous vous avons déjà à plusieurs occasions fourni quelques informations sur les travaux d’assainissement prévus et promis de vous tenir informés des suites données aux études en cours. Les travaux de la future station d’épuration vont bientôt être lancés, puisque le groupement choisi (Degrémont SAS) n’attend plus que le feu vert de la commune pour démarrer. Ce groupement a été choisi parmi quatre grands groupes et la commission d’appel d’offre a effectué ce choix après analyse des offres techniques et financières. Lambesc Autrement, dont un élu siège dans cette commission était d’accord avec ce choix. La construction de cette station d’épuration de 13000 équivalent-habitants, rappelons-le, était devenue plus que nécessaire au vu de la vétusté des stations existantes et de l’importance des futurs raccordements au réseau d’assainissement. Son implantation est prévue en bordure de la départementale Lambesc-Pélissanne, à hauteur du Moullard, un peu avant le viaduc du TGV. Les deux stations actuelles seront démolies dès son entrée en service, à l’automne 2007 si le calendrier prévisionnel est respecté.

Assainissement : les coûts et les douleurs.

Autant nous sommes d’accord avec le maire sur la nécessité d’une nouvelle station et sur le choix du groupement chargé de la mise en œuvre, autant le volet financier ne nous apparaît pas des plus judicieux et équitable pour les usagers.

Le coût de construction de la station d’épuration est de 3 756 038 € TTC, soit sensiblement ce que le bureau d’études avait prévu en 2002, lors de l’établissement du schéma directeur d’assainissement de la commune.

Que prévoyait ce schéma directeur à l’époque ?

Lors du conseil municipal du 5 février 2003, le point n°1 du conseil présentait l’étude diagnostic du réseau et des systèmes d’assainissement autonome. Une délibération était prise :

Monsieur le Maire indique que, pour ne pas ralentir le développement de la commune, il est proposé de retenir le scénario référencé n°3 sur l’étude (sols inaptes à l’assainissement autonome). Ce scénario prévoit que l’ensemble des zones urbaines proches du centre ville (Boismeau, le Pontet et St Marc) et les zones NB proches de la station de Boismeau (Croignes, Petit Croignes et Cabrières le Haut) soient raccordées et qu’une nouvelle station d’épuration soit créée en aval du pont du TGV.

Selon le scénario choisi, l’impact sur le prix du mètre cube d’eau varierait au cours des premières années suivant la réalisation, de 0,01 €à 0,58 € pour s’établir ensuite de 0,35 à 0,44 € à partir de la sixième année (durée emprunt 15 ans).

Nous devons constater que cet échéancier n’a pas été respecté, ni sur les délais, ni sur la forme. En effet, jusqu’au dernier conseil, aucun emprunt n’avait été voté pour ce projet.

tableaufinancier2 Nous ne savons pas non plus si les raccordements agglomération et zones NB de Croignes et Cabrières (pourtant prévus dans le scénario) seront mis en chantier. Aucun nouveau calcul n’a été proposé qui tienne compte des montants importants de Part de Raccordement à l’Égout qui devraient être perçus par la commune suite à la quantité de constructions nouvelles (nous les évaluons à un peu plus de 1 000 000 €), et des subventions bien supérieures à 60 % (chiffre volontairement pessimiste retenu pour le calcul de l’emprunt) qui devraient nous être octroyées.

Malgré toutes ces incertitudes et retards, les usagers de l’eau ont commencé, eux, à payer une surtaxe part communale sur l’assainissement, qui est passée de 0,0686 € à 0,30 € HT en 2003, puis à 0,46 € HT en 2005 et aujourd’hui de 0,56 € HT. Ce qui représente une augmentation de 58,92 € HT sur une facture d’eau annuelle de 120 m3 (consommation moyenne) entre 2003 et 2006, alors qu’aucun travaux n’a effectivement commencé et aucun emprunt n’a été souscrit.

En conclusion, nous regrettons que le choix ait été fait d’augmenter fortement la part communale sur une courte période et de faire ainsi supporter la plus grande partie de l’effort d’investissement aux usagers actuellement raccordés. Nous avions demandé de répartir cet effort sur 20 ou 25 ans (au lieu des 15 ans prévus au départ), et de respecter l’échéancier initial, qui prévoyait l’augmentation du coût d’assainissement de l’eau, en fonction de l’avancement des travaux. Cela aurait permis d’alléger de manière importante le coût du m3 assaini et de faire participer équitablement les usagers actuels et futurs à cette dépense d’équipement importante.

Il semble que l’on s’oriente vers un emprunt sur 25 ou 30 ans (une bonne chose,si cela se confirme). Et l’engagement pris par le maire de revenir dès que possible à une part communale inférieure. Nous aurions souhaité pourtant, être entendus plus tôt.

L’eau n’est pas qu’une marchandise.

Le fait d’appartenir à la communauté d’agglomération du Pays d’Aix n’apporte pas d’avantages particuliers dans ce domaine aux communes comme Lambesc.Cela devrait pourtant permettre des économies d’échelle, comme se plaisent à nous le rappeler les élus lorsqu’ils veulent justifier des transferts de compétence à la CPA.Pourtant dans la gestion de l’eau, il y aurait une logique communautaire à grouper les moyens et les compétences. Les grosses communes d’Aix-en-Provence et de Pertuis, par exemple, gèrent leur ressources en eau, en régie municipale. L’organisation des réseaux d’assainissement, ainsi que le nouveau service de gestion et contrôle des assainissements autonomes, sont eux, déjà de la compétence communautaire. Au moment où les grands groupes de l’énergie, de gestion de l’eau ou des déchets, semblent plus préoccupés d’OPA et de profits, il serait souhaitable que les élus eux, se concentrent sur ce qui est l’essentiel de la gestion d’une ressource en eau qui devient de plus en plus rare, c’est à dire sa protection, la qualité et l’optimisation de sa distribution.

Alors notre structure communautaire ne pourrait-elle se lancer ce défi ? Profiter du poids de la CPA pour une mise en concurrence globale ou même imaginer une grande régie communautaire de gestion de l’eau et de l’assainissement ?

Une manière de voir la politique communautaire autrement.

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Énergie solaire…

Le nouveau POS de Lambesc autorise l’implantation de capteurs solaires. Mais il prévoit d’en limiter la surface à 1/20ème de la superficie de la toiture (5%).

Si vous disposez d’une toiture de 100 m2, vous pourrez installer un Chauffe Eau Solaire Individuel avec 5 m2 de capteurs. Par contre,pour le chauffage qui nécessite 12 à 16 m2 de capteurs, votre toiture devra mesurer plus de 240 m2. Quand au photovoltaïque (production d’électricité à partir de capteurs solaires), il vous faudra une toiture de plus de 400 m2.

C’est à dire que le nouveau POS interdit quasiment l’installation de chauffage solaire et de système photovoltaïque.

L’ADEME Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (www.ademe.fr), le CLER Comité de Liaison des Energies Renouvelables (www.cler.org), le Syndicat des Énergies Renouvelables (www.enr.fr), ENERPLAN association professionnelle de l’énergie solaire (www.enerplan.asso.fr), et bien d’autres associations œuvrent pour le développement des énergies renouvelables.

Le gouvernement augmente le crédit d’impôt de 40% à 50%, La région PACA et la Communauté du Pays d’Aix favorisent l’utilisation des énergies renouvelables et en particulier l’énergie solaire en versant une prime supplémentaire.

De nombreux textes font la promotion des énergies renouvelables,dont :

  • L’article L123-1-14ème alinéa du code de l’urbanisme. «Recommander l’utilisation des énergies renouvelables pour l’approvisionnement énergétique des constructions neuves, en fonction des caractéristiques de ces constructions, sous réserve de la protection des sites et des paysages. »
  • La directive européenne 2001/77/CE relative à la promotion de l’électricité produite à partir d’énergies renouvelables.
  • La loi de programme N°2005-781 du 13 juillet 2005 fixant les orientations de la politique énergétique de la France.

Pourquoi la commune de Lambesc va-t-elle à contre-courant en imposant une limite à l’implantation de capteurs solaires sans apporter le moindre argument pour soutenir cette décision ? Quel est l’intérêt de cette disposition et qu’apporte-t-elle à l’urbanisme local ? Alors que les réserves d’énergies fossiles sont limitées, que leurs prix ne cessent d’augmenter, il est impératif de pouvoir choisir le solaire comme source alternative d’énergie.

Nous regrettons une nouvelle fois cet arbitraire imposé sans aucune réflexion ni concertation.

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Agriculture…

Que l’on regrette ou non le « Lambesc village» d’autrefois, nous habitons maintenant dans une petite ville. Malgré tout, Lambesc reste une commune rurale et nous apprécions tous de pouvoir profiter de cette nature qui nous entoure. On oublie quelquefois que Lambesc est une des premières communes agricoles du département.

Certes le nombre d’agriculteurs diminue au fil du temps et leur moyenne d’âge a une fâcheuse tendance à augmenter mais peut être moins qu’ailleurs. En effet,des jeunes reprennent des exploitations et essaient de vivre de leur terre.

Tout le monde connaît la crise que rencontre le monde agricole, mais l’on sait moins que Lambesc est la première commune viticole des Bouches du Rhône avec près de 1000 hectares de vigne.

La viticulture française traverse une des plus grosses crises qu’elle ait connue depuis cent ans, mais notre région a des atouts à mettre en avant. En effet les vignerons de Lambesc, s’ils ressentent aussi les effets de cette crise, sont moins touchés que dans les départements voisins.

Pourquoi ? Peut être que la proximité de grandes agglomérations permet d’écouler la production dans des circuits courts. Peut être aussi que les vins produits ici ont une belle qualité qui permetde garder des parts de marché. Mais surtout parce que le vin rosé (70 % de la production locale) est le seul vin dont la consommation augmente encore en France car il est à la mode en ce moment.

Les autres agriculteurs de la commune n’ont pas cette chance. Leurs coûts de production sont toujours plus hauts et les prix de vente restent comparables à ceux des années 70 pour les marchés de gros, que ce soit en culture légumière ou céréalière.

Peut-être êtes-vous de ceux qui pensent que la disparition des agriculteurs est inéluctable et qu’il en restera seulement quelques-uns pour entretenir les paysages ?

Pourtant, l’agriculture c’est nos racines, notre patrimoine. Elle nous nourrit et reste le meilleur garant de notre environnement. Poumon économique local, elle est indispensable à notre équilibre et à notre développement.

À Lambesc Autrement nous ne pouvons concevoir Lambesc sans cette force.

Alors que faire ? Vous pensez qu’à votre niveau vous ne pouvez rien ? Bien au contraire, les agriculteurs de la commune ont besoin de vous. Ils ont besoin que vous découvriez leurs produits sur le marché le vendredi ou sur le marché paysan le mardi. Ils ont besoin que vous veniez dans les caves, découvrir et parler avec eux de ce qui fait leur passion.

N’hésitez pas à aller à la rencontre des vignerons dans les 5 caves particulières ou à la coopérative (La première du département), pour découvrir un Vin de Pays des Bouches-du-Rhône ou un “Coteaux d’Aix-en-Provence”.

Mais la vie moderne ne nous donne pas forcément le temps de pouvoir agir ainsi. Aussi, quand nous faisons nos courses, dans notre grande surface préférée, regardons la provenance des produits, achetons des fruits et légumes de saison. Nous ferons deux bonnes actions : la première, en évitant que les produits ne consomment plus de pétrole pour venir chez nous que pour être cultivés et la seconde en maintenant une demande de produits de pays, seule solution pour conserver notre agriculture locale.

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L’autrement de novembre 2005

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L’autrement de novembre 2005

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Urbanisme…

Mémoire courte…

De nombreux Lambescains ont signé notre pétition en juin contre la démolition des Fenestrelles et l’urbanisation à tout va de la ville. Nous avons recueilli plus de 1300 signatures. Cette pétition a été remise en mairie au début du mois de juillet.

Voici la question écrite que nous avons posée au conseil municipal du 12 juillet :

Nous vous avons remis il y a quelques jours une pétition signée par un peu plus de 1300 lambescains. Cette pétition manifeste l’émotion de nos concitoyens face à la disparition de la bastide des Fenestrelles et leur inquiétude grandissante devant l’ampleur de l’urbanisation en cours. L’élaboration du nouveau Plan Local d’Urbanisme(PLU) ne peut que conforter cette inquiétude légitime. Quelles assurances pouvez-vous leur donner que celui-ci n’amplifiera pas le phénomène auquel nous assistons ?

Voilà la réponse du maire lors de ce conseil :

Monsieur le maire rappelle la procédure de modification du POS qui doit rapidement juguler l’urbanisation excessive et permettre une réflexion plus posée sur la révision du PLU ; quant à la bastide Fenestrelle, la commune a été informée de sa démolition au moment de l’instruction du permis de démolir et après avis de l’Architecte des Bâtiments de France ; il aurait effectivement été opportun de l’évoquer ensemble.

Il faut en effet préciser, que lors de ce conseil municipal du 12 juillet a été prise la décision de procéder à une modification du POS actuel. Cette modification porte essentiellement sur le règlement du POS, en particulier dans les zones urbaines et les zones NB.Voici ce que nous a répondu M Ramond sur les raisons de cette modification « inattendue » :

…depuis la dernière révision du POS en 2000, il y a eu une flambée immobilière que personne ne pouvait prévoir. Il est urgent de maîtriser cette explosion de manière à étudier plus sereinement le cadre de la révision : plusieurs procédures peuvent être menées de front ; la révision continue son chemin en parallèle avec cette modification.

Nous prenons acte de cette décision que nous souhaitions, même si elle arrive un peu tard,et nous voulons faire un petit rappel afin de répondre au maire à propos de « cette flambée immobilière que personne ne pouvait prévoir ». Il n’est pas inutile à ce propos de se replonger dans l’historique du POS actuel, qu’il a lui même impulsé et fait voter. Voici les paroles des élus de tous bords, opposés au POS, telles que relatées dans les PV des conseils municipaux, point 2 de l’ordre du jour.

Arrêt du projet de POS révisé (CM du 1er mars 1999).

M Célaire (NDLR : Lambesc Autrement) déplore le manque de concertation avec les élus de l’opposition… Puis il conteste les objectifs démographiques avoués du POS qui conduiront à une augmentation de la population du village de 50%,celle-ci passant de 8000 habitants environ aujourd’hui, à plus de 12000 habitants à l’horizon 2010-2015. Or,au départ, il n’était pas prévu l’extension des zones urbaines ; les objectifs démographiques étant de 10000 habitants.

Vote : Pour : 16 dont 2 procurations, Contre : 8 dont 1 procuration, Abstentions : 3

Approbation du POS (CM du 9 mars 2000).

M. Laurens (NDLR : PS) fait le constat de marche arrière concernant les espaces verts à protéger et la zone agricole. Il se réjouit de la prise en compte de l’avis du commissaire enquêteur. Par contre, il s’inquiète de la densification du centre du village qui ne s’accompagne pas d’un plan de circulation et stationnement. Il aurait souhaité que les « dents creuses » du centre soient utilisées pour la réalisation de logements sociaux.

M. Dessenis (LA) indique que son groupe votera contre car il n’approuve pas l’évolution démographique permise par le POS, jugée trop importante…

M. Sabot (LA) estime que des logements sociaux pourraient être réalisés en centre ville en lieu et place des logements insalubres.

M. Carretero (NDLR : PC) parle de surdensification plutôt que de densification. Il s’inquiète d’une augmentation importante du COS et notamment de la zone UB entre la montée d’Aix, l’avenue de Verdun et le boulevard Jules Ferry. Aucun plan d’aménagement global concernant le stationnement et la circulation n’est prévu pour pallier aux besoins d’une population nouvelle d’où une transformation profonde du caractère rural de la commune. Il votera contre et invite la majorité à voter contre.

M. Philippe (NDLR : deuxième adjoint au maire) est contre car dans les 10 dernières années, l’augmentation des populations a été d’environ 10%. Avec ce nouveau POS, c’est une augmentation possible à terme de 50 à 70% de la population.

Le vote avait été cette fois de 16 pour dont 4 procurations, 9 contre dont 3 procurations et 3 abstentions.

C’était loin d’être un plébiscite, et nombreux étaient ceux qui avaient, il y a plus de cinq ans, pointé les risques d’urbanisation importante liés au nouveau POS.

Les paroles passent, les écrits restent…

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La bastide Fenestrelle

labastidefenestrelles Nous ne souhaitons pas répondre point par point au courrier de mme Beaudoux publié par le maire dans l’INFO-CONSEIL du mois de juin.

En revanche, nous voulons réaffirmer ici, qu’à aucun moment nous n’avons contesté le droit d’un propriétaire à disposer librement de son bien,le vendre à qui bon lui semble,même si cela doit aboutir à sa démolition. Pas plus que nous ne contestons le droit à quiconque d’acheter un bien pour en faire ce qu’il veut. Nous n’avons pas non plus voulu nuire à cette personne en utilisant son patronyme. Celui-ci est intimement lié à l’histoire économique de Lambesc et utilisé dans les documents publics, y compris par la municipalité.

Mais nous citoyens,avons aussi le droit de déplorer la disparition du patrimoine local, de l’écrire, de manifester, de saisir les élus et tous ceux qui sont concernés par l’urbanisation, à Lambesc ou ailleurs. Nous avons aussi le droit, voire le devoir, de nous prononcer sur le devenir d’un espace de près de 1,25 hectares en ville, de l’impact produit sur la vie de ceux qui vivent autour et sur les nécessaires adaptations qui en découlent.

C’était là tout le sens de notre action et nous ne le regrettons pas.

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Environnement… Réussir ITER ?

Vous avez déjà appris en lisant la revue municipale, que les convois d’ITER passeront par notre ville. Nous ne reviendrons pas sur les explications qui ont été données.

En revanche, l’information nouvelle de cet automne, est que la commune a décidé d’adhérer à l’association Réussir ITER, association créée en mars 2005 par Mme Joissains Massini, présidente de la CPA et maire d’Aix en Provence.

Cette décision a été entérinée lors du conseil municipal du 6 octobre dernier, comme a été entérinée la décision d’y faire siéger le premier adjoint, M Alluin, membre du CA de cette association depuis sa création.

Les élus locaux des communes qui souhaitent adhérer, manifestent le souci de s’organiser pour préserver et défendre les territoires et être représentés auprès des régions,départements, état, ou Europe. On peut légitimement s’interroger sur la nécessité de superposer ainsi des structures autour d’un même projet, mais c’est M. Alluin qui a apporté la réponse, en indiquant que Réussir ITER se voulait un contre-pouvoir à toutes les autres instances. Ce sont les élus autour du site de Cadarache et ayant des intérêts communs qui ont créé l’association et ce afin de contrôler les directives qui vont être données.

Nous avons pour notre part regretté par la voix de notre élu, M. Labrouve, que d’autres personnes ou groupes qui ne soient pas des élus, ne puissent être associés aux décisions de cette nouvelle instance.

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Impôts locaux, la spirale !

Nous venons de payer nos impôts locaux (taxe foncière ettaxe d’habitation) et,à nouveau cette année, nous avons pu constater leur progression sensible. Trop sensible ? Pour l’apprécier, il suffit de mesurer l’ampleur de l’augmentation de la fiscalité locale, celle-ci dépendant à la fois de la commune, de la Communauté d’Agglomération du Pays d’Aix (CAPA), du Conseil Général (département) et du Conseil Régional (région PACA).

Qu’on en juge sur cette année 2005 :

Taxe Foncière

  • Conseil Régional :environ +32,50% sur les bâtiments et +32,30% sur le non bâti, +102% sur l’équipement bâti et +110% sur l’équipement non bâti.
  • Conseil Général : +21% sur les bâtiments après +20,50% en 2004.
  • CAPA: +13,50% sur les ordures ménagères
  • Commune de Lambesc : -1,38%.

Taxe d’habitation

● Conseil Régional : +100% sur la taxe spéciale d’équipement.

● Conseil Général : +6,5% après +11% en 2004.

● Commune de Lambesc : +1,64%

Et vous vous étonnez encore de la progression de la facture ? Heureusement,la commune de Lambesc est restée “sage” en ne suivant même pas tout à fait l’inflation (+1,8% retenu pour les différents impôts en 2005), alors que son poids dans les impôts locaux représente plus de la moitié de l’addition globale. Cela ne peut pourtant pas faire oublier la hausse de +25% environ de la part communale sur la Taxe Foncière il y a trois ans, ni certains impôts déguisés comme l’envolée de plusieurs centaines de pour cents sur l’eau de ville afin de financer la nouvelle station d’épuration.

L’addition est donc de plus en plus salée, évaluée par certains experts à +6% cette année au plan national. Et ce n’est pas fini… La CAPA veut instaurer un nouvel impôt sur les assainissements individuels (fosses septiques), qui coûtera à leurs détenteurs 100 à150 euros de plus par an… Le Conseil Régional, pour sa part, vient de faire déposer une proposition de loi à l’Assemblée Nationale, afin de créer une nouvelle taxe spéciale d’équipement sous prétexte de favoriser les transports publics autour d’Iter à Cadarache. Son coût pourrait représenter jusqu’à +15% sur la totalité de la Taxe Foncière et jusqu’à +20% sur celle de la Taxe d’Habitation…

Vous frémissez d’inquiétude ? Vous avez probablementraison, la spirale paraissant sans fin et attaquant sérieusement notre pouvoir d’achat que,de tous  politiques,on se plaît pourtant à vouloir faire progresser. Malheureusement pour nous,chaque strate politique (Région,Département,CAPA,Commune) prétend ignorer superbement ce que font les autres. Chacune veut augmenter son propre pouvoir,et donc ses propres impôts,sans voir ni comprendre que cela revient à instituer un nouveau régime féodal paré pour les besoins de la cause des vertus de la décentralisation. Certes,chaque féodalité a ses arguments.

Le principal d’entre eux est que l’État, dans le processus de décentralisation, a transféré les charges mais pas les moyens. C’est très partiellement vrai et, par exemple, citons le coût des recensements qui est passé du budget de l’INSEE à la charge des pouvoirs locaux sans contrepartie.

Mais ces surcharges sont finalement limitées et elles ne sauraient expliquer les envolées auxquelles nous assistons. Heureusement, les plus modestes d’entre nous sont exonérés d’impôts locaux. Mais cela ne facilite pas le débat démocratique sur la fiscalité locale, puisque ceux-ci ne sont pas concernés du tout par le problème. Au contraire,ils peuvent constituer une marge de manoeuvre pour ceux qui voudraient faire de la surenchère. A l’opposé, les plus gros revenus voient bien l’augmentation de la pression fiscale, mais cela ne constitue encore qu’une goutte d’eau par rapport à l’addition de leurs autres impôts.

En fait, ceux qui subissent de plein fouet cette spirale fiscale sont les revenus moyens, en particulier ceux qui dépassent à peine les seuils d’exonération. Pour eux en effet, les impôts locaux sont souvent devenus un des plus lourds impôts, dépassant parfois l’adition de l’impôt sur le revenu (IRPP) et des contributions sociales (CSG, CRDS, prélèvement social et contribution de solidarité) réunies.

Il serait quand même temps que ceux qui sollicitent nos suffrages, lors des différentes élections, finissent par se rendre compte que l’électeur et le contribuable ne sont qu’une seule et même personne. À moins que cela ne soit à nous de le leur rappeler…

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En bref…

Sceptique ?

A l’initiative du quartier de Croignes-Ponant (sud de Lambesc) et à la suite d’une réunion publique très houleuse dans la commune, une pétition a été lancée contre une taxe nouvelle sur l’assainissement individuel (fosses septiques). Cette dernière a été décidée par la CAPA avec l’approbation de la commune de Lambesc.

Si l’idée de “conseiller” les particuliers sur le bon fonctionnement de leurs fosses septiques parait justifiée, en revanche on reste sceptique sur l’instauration de cette taxe annuelle de 100 à 150 euros qui est en préparation. En effet, les “conseils” de la Capa en la matière risque d’être coûteux.

Doit on, pour autant, faire peser sur tous les usagers la négligence de quelques uns ?

PLU : Où en est-on ?

La révision du Plan Local d’Urbanis me semble marquer le pas (cf.article page 2). En effet, certains documents élaborés ailleurs que dans la commune semblent manquer et le cabinet Urbanis, chargé de l’étude est dans l’attente de ceux-ci. La Directive Territoriale d’Aménagement, soumise à enquête publique dans l’été,devrait être bientôt validée. Le périmètre du SCOT, Schéma de Cohérence Territoriale, n’est pas encore arrêté et le PADD, Plan d’Aménagement et de Développement Durable n’a toujours pas été évoqué. Comme nous l’annonçons par ailleurs, le PLU risque d’être retardé de plus d’un an. La deuxième réunion publique qui devait avoir lieu cet automne sera sans doute reportée à l’année prochaine.

Nous ne manquerons pas de vous tenir informés

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