Depuis les élections, vous avez sans doute remarqué l’absence de publication de notre quatre pages régulier. Du moins nous espérons que vous l’aviez remarquée. Il est vrai qu’à situation nouvelle, action nouvelle.
Des élus de Lambesc Autrement font aujourd’hui partie de la majorité municipale, et nous avons eu besoin de réorganiser notre communication pour tenir compte de cette nouvelle donne. En effet, on ne peut communiquer de la même manière, que l’on soit dans l’opposition ou dans la majorité.
Il existe des outils de communication pour la municipalité et ce qu’elle en fera reste de sa responsabilité. Notre association a décidé de réactiver l’Autrement, afin de vous tenir informés au mieux, de l’action de nos élus et des projets importants menés dans la commune. Nous souhaitons en faire un organe de communication indépendant, qui suscite et fasse vivre le débat, qui informe et qui mobilise autour de projet fédérateurs, et qui porte un regard original, complémentaire et critique face aux informations que vous recevez par ailleurs.
Nous avons comme tout un chacun, reçu la revue municipale. Cette revue est semblable à l’ancienne mouture de l’équipe précédente. Le prestataire chargé de l’édition de celle-ci est toujours sous contrat avec la commune. Pour autant, depuis quelques mois la commune dispose d’une chargée de communication, ce qui devrait lui permettre d’ici peu de communiquer… autrement, et de relever le défi pour lequel nos équipes se sont engagées : le développement durable. Exit donc, nous l’espérons, la brochure actuelle pour passer à une communication de qualité, informative, mobilisatrice, interactive, qui donne la parole aux acteurs de la vie culturelle, sociale et politique, mais aussi aux citoyens lambescains. Le tout évidemment, sur papier recyclé.
Il nous faudra dans le domaine de la communication, comme dans les autres, relever le défi du développement durable. Mener la réflexion sur ce qu’est un outil de communication moderne, performant, utile, économe en matière et en énergie (sauf celle des petites mains qui s’attellent à la tâche).
Posons nous la question du bon usage des bâches plastifiées qui ne servent qu’une fois et des panneaux lumineux qui coûtent sans doute fort cher… Pour ne citer que ces deux exemples.
Nous devons réfléchir au pourquoi de la communication, à son utilité et à sa performance. Chacun peut constater que lorsque les panneaux publicitaires sont surchargés d’informations, on ne les lit plus. L’affichage abusif dans les rond-points nuit non seulement à la sécurité (qui peut lire et faire attention à la route), mais aussi à l’esthétique.
Il n’est pas question bien sûr de supprimer toute possibilité d’informer, mais de cibler de manière efficace et utile, où, quand et comment faire passer l’information.
Dans ce domaine, comme dans les autres, l’action municipale doit être visible et exemplaire.