Le blog de Lambesc Autrement

Association

Suite à l’Assemblée Générale du 26 janvier un nouveau Conseil d’Administration a été constitué :

Alain ARIA, Sylvie BELOTTI, Valérie CHAREYRE, Sylvère CORBIERE, Marylène FOURNIER, Mathias FRISON, Alain LAGIER, Isabelle LOBET-PIRON, Valérie LOUBEYRE, Roland MELO, Frédéric MONNET, Delphine PARRACONE, Louis SABOT, Marie-France THOMAZIC, Francis WISHART.

Conseil qui a élu le bureau :

• Président : Jean-Philippe LABROUVE
• Vice président : Gabriel PEYRE
• Secrétaire : François BERGA
• Secrétaire adjoint : François LAUBEUF
• Trésorier : Jean-Bernard LAURENS
• Trésorière adjointe : Véronique CABANNE
• Président d’honneur : Robert Célaire

Renouvellement de nos élus…

Conformément à nos engagements, ce sont deux nouveaux conseillers municipaux Autrement qui ont siégé le 21 février dernier au conseil municipal. Il s’agit de Valérie Loubeyre et d’Alain Lagier, à qui nous souhaitons la bienvenue. Nous en profitons pour remercier Anne-Marie Sabot et Sylvie Pellegrin pour leur travail et leur engagement pendant pratiquement toute la durée d’un mandat.

Comme une famille qui s’agrandit, la communauté Lambescaine grandit. « Heureusement et c’est tant mieux…» pourrions-nous dire…

La question qui se pose est de savoir comment allons-nous grandir tous ensemble ?

Quelles seront nos envies individuelles et surtout quels seront nos besoins collectifs dans les 10 ans qui viennent ? Et pour plus tard encore…

Au-delà de l’accueil naturel et du « tiens, encore des têtes nouvelles ! » qui font le charme du marché du vendredi matin, se pose surtout le problème de la croissance démographique du village. Notre devoir est de relever ensemble ce défi. Il est évident que ce défi sera un des enjeux de la prochaine campagne municipale 2008 (ou fin 2007)… C’est-à-dire demain ! Nous défendrons pour notre part un projet global pour notre village, votre village, qui permettra l’implication du plus grand nombre. Les orientations choisies rechercheront le meilleur équilibre possible entre l’ensemble des acteurs politiques, économiques, sociaux et culturels. Cet équilibre fragile entre les hommes et l’environnement ne se fera pas sans choix politiques clairs, partagés et soutenus dans le temps.

Notre groupe « Lambesc Autrement », se situe en dehors des partis, mais n’en est pas moins aussi sérieux, aussi fiable et au service de l’intérêt général.

« Mais c’est quoi, ce Lambesc Autrement ?»

Les anciens et une grande partie de la population connaissent déjà bien (ou du moins un peu…) l’histoire du mouvement né en 1994. Ils savent aussi qui nous sommes, pourquoi nous travaillons et aimons ce village. Mais les nouveaux et les jeunes, ceux qui n’ont pas vécu les temps forts des campagnes électorales savent-ils qui nous sommes et veulent-ils nous rencontrer ?

• Les nombreux adhérents de notre association,soutien indispensable à notre action ;
• Les élus actifs au conseil municipal depuis 1995 ;
• Un journal d’informations locales,distribué quatre à cinq fois par an gratuitement à tous les habitants du village ;
• Un local situé dans la rue Grande face au Jacquemart où se tient une permanence tous les samedis matins ;
• Un site internet : http://lambesc.autrement.free.fr où vous pourrez retrouver l’ensemble des informations déjà diffusées.

Voilà, c’est celà « Lambesc Autrement », c’est nous, c’est vous…

Garder à Lambesc sa qualité de vie, sa convivialité et son caractère… Chercher des solutions pour l’emploi et le développement économique. Œuvrer pour un Lambesc plus solidaire et plus démocratique.

Nous souhaitons être à votre écoute et aussi vous faire partager notre passion pour notre cité qui a certainement su vous séduire, mais dont il faut prendre soin sans quoi elle pourrait perdre son âme.

La Rédaction

En ce début d’été 2006, la bastide des « Fenestrelles » a rendu les armes !

Combat inégal entre une horde de bulldozers et de vieux murs de pierres et de chaux !

Entre des intérêts immobiliers et des volontés de sauvegarde du patrimoine provençal, entre la politique du « toujours plus urbanisé » et les partisans d’un Lambesc raisonnable et soucieux de son avenir…

Le devoir de mémoire, la recherche de solutions financières publiques pour donner à ces lieux une nouvelle vie dans le Lambesc d’aujourd’hui, n’a pas trouvé grâce aux yeux de notre Maire.

Nous ne reviendrons pas sur notre lutte passée et sur l’incroyable mobilisation des Lambescains opposés à la destruction, mais nous voulons une dernière fois dire notre déception face à ce gâchis culturel et économique.

Il ne restera des « Fenestrelles » pour les générations futures que le témoignage des anciens Lambescains, les modestes appels à l’aide dans « l’Autrement » d’avril et novembre 2005, le mémoire « Une bastide en Péril » rédigé par l’association en mai 2005*… Et peut-être les grands arbres…

* Tous ces documents sont disponibles sur le site Internet : http://lambesc.autrement.free.fr

En 2004, suite à une mise en concurrence pour l’achat des terrains dits “la friche Beaudoux”, le projet immobilier de la société Bouygues a été retenu par le maire parmi plus de 20 candidatures. Et c’est le 6 septembre dernier, que le conseil municipal a autorisé celui-ci à finaliser la vente définitive. Le montant de cette vente est rappelons le de 5 932 500 € HT.

Nous ne reviendrons pas sur le désaccord qui nous avait opposé à l’équipe municipale en 2004 sur le devenir de ces terrains, mais nous souhaitons expliquer les raisons de notre opposition à cette dernière délibération, @en particulier sur l’échéancier qui en découle.

En effet, il est prévu que le montant de cette transaction soit réglé en 3 fois par l’acheteur.

• 1 000 000 € à la signature de l’acte de vente,
• 1 966 250 € au 31 mars 2007 et le solde de 2 966 250 € au plus tard au 30 juin 2008.

Cette facilité de règlement intervient alors qu’en juin dernier déjà, la commune avait accordé une réduction d’environ 115 000 € sur le montant de la Participation de Raccordement à l’Égout pour ce même projet. Les raisons évoquées par le maire pour ces remises et échéances de paiement sont, d’une part la création de 80 logements intermédiaires (entre le privé et le social, dixit M. Alluin, 1er adjoint), et d’autre part le refus des bailleurs sociaux de prendre en charge vingt deux logements situés en zone inondable(nous avions contesté le projet sur ce dernier point tant en conseil municipal que lors de l’enquête publique), d’où un manque à gagner pour le constructeur.

Par conséquent, nous attendons plus de précisions sur ces logements de “type PLS” (Prêt Locatif Social), en particulier les montants des loyers pratiqués, afin de vérifier si les remises de Participation de Raccordement à l’Égout accordées étaient bien justifiées. Mais pour autant nous refusons de cautionner l’échéancier de paiement accordé par la municipalité à ce grand groupe de BTP, quelles que puissent être ses difficultés techniques et commerciales, car rien ne lui a été caché lors de l’appel d’offres.

« Flattez, flattez, disait Voltaire, il en restera toujours quelque chose… »

Sondez, sondez, dirait le Maire,… Il n’en restera pas grand chose…

Vous avez certainement reçu cet été dans vos boîtes à lettres, un questionnaire de la mairie concernant le réaménagement de la rue Grande et des places… Sondage pour le moins « furtif », puisque distribué au mois d’août avec comme dernier délai de dépôt le 15 septembre. Mais fallait-il plus de temps à un aoûtien en vacances pour répondre à ces 13 questions dès son retour ? Si l’intention est louable, on peut se demander comment la municipalité va utiliser les résultats. En effet,sous couvert d’anonymat du questionnaire, comment s’assurer de la validité des réponses. De plus, il n’était demandé aucun renseignement au déposant sur, par exemple : la tranche d’âge, le quartier de résidence, la composition familiale, ou l’activité professionnelle… Autant de critères qui auraient pu permettre une exploitation cohérente des réponses obtenues.

Mais revenons au contenu du sondage…

• Question de 1 à 3 : les horodateurs… Resteront-ils gratuits ?
• Questions de 4 à 6 : les transports en commun… On vous recommande spécialement la question N°5 !
• Questions de 7 à 9 : la vitesse… Doit-on tergiverser encore longtemps sur la sécurité des usagers et particulièrement des piétons en centre-ville ?
• Questions 10 et 11 : les géraniums… C’est mieux “avé”des fleurs !
• Question 12 : l’uniformité en terrasse… L’esprit provençal va en prendre un coup !
• Question 13 : Lâchez vous…

Avec un taux de réponse annoncé d’environ 10%, soit 300 réponses sur les 3000 foyers destinataires, on peut se féliciter que la méthode démocratique soit en place à Lambesc !

À Lambesc Autrement on est : « ni pour, ni contre, bien au contraire ! ».

Nous pensons seulement que c’est bien dommage de gâcher tout ce papier.

Et ne vous inquiétez pas pour les questions importantes, le Maire s’en charge tout seul.

À l’heure de la rénovation du centre ancien et de la remise en eau des vieilles fontaines, qu’elle ne fut pas notre surprise de constater la disparition du lavoir du Castellas et du lavoir du Vallat ! Il y a encore peu de temps, nos grand mères venaient y laver leur linge !

Quel dommage !

Nous demandons quelles sont les raisons de ces démolitions. N’était-il donc pas possible de conserver ces petites parties de patrimoine ? Petites en taille mais grandes dans nos coeurs. S’ils n’avaient pas de valeur historique telle qu’on l’entend dans les ministères, ils en avaient une réelle dans l’histoire des Lambescaines et des Lambescains.

La politique c’est aussi savoir conserver quelques souvenirs de notre passé.

Monsieur Ramond nous avait vanté dans la revue municipale du printemps 2006 les mérites du sens unique de la rue Grande dans le sens montant :

Revue municipale « Printemps 2006 » et tract

Il démontre une fois de plus qu’impossible n’est pas français et que ce qui était impossible hier ne l’est plus aujourd’hui. Il a en effet décidé de changer le sens de circulation de cette rue principale.

Créant un système de circulation complexe et dangereux, tant pour les cars que pour les usagers de la rue Grande qui se retrouve partiellement à double sens. Perturbant aussi une deuxième fois les habitudes de circulation sans avoir attendu les bénéfices du premier changement.

Sans parler du coût de ces changements successifs et de l’étude préalable dont on peut légitimement se demander si elle a servi à quelque chose.

Incohérence, choix réellement lié à de sérieuses raisons techniques, changement à visée politique ? Que penser de ce revirement autoritaire ?

En ce qui nous concerne nous réaffirmons ici, comme nous l’avons fait dans notre dernier numéro et pour les mêmes raisons, que dans un projet global de circulation du village, le sens de circulation de cette rue le plus adapté est le sens montant, tel que préconisé par l’étude réalisée.

La politique ne se fait pas à courte vue,mais avec de réelles convictions soutenues par la continuité dans un projet d’ensemble partagé,expliqué et cohérent.

Et un peu de bon sens…

M. Ramond ayant « apprécié » notre dernier article, y a toutefois relevé une inexactitude. En effet, à ce jour, le montant de la facture s’élève à 559 616 € au lieu des 635 710 € que nous annoncions. Nous rectifions bien volontiers, mais nous tenons à faire remarquer que cette somme prévisionnelle était bien celle votée au conseil municipal du mois de mai.

Cela ne change rien au fond de notre article, le coût légèrement inférieur de la solution retenue étant lié à la moindre qualité écologique du revêtement. Le choix s’est,en effet, porté sur des granulats SBR (“pneu concassé”), au lieu de granulats en billes de caoutchouc.

Il est prévu d’étendre la Zone d’Activité au sud de la zone de Bertoire existante,dans la partie ouest du chemin de Vallon Rouge. La superficie supplémentaire ainsi créée serait de 13 hectares. La responsabilité de cette extension incombe à la Communauté d’Agglomération du Pays d’Aix, à laquelle la commune a déléguée sa compétence dans ce domaine. Mais le conseil municipal a dû se prononcer sur sa faisabilité.

Nous avons pour notre part demandé que cette extension soit limitée au sud et à l’ouest afin d’avoir un moindre impact sur la partie boisée, quitte à diminuer la superficie prévue. De plus, nous avons proposé que seules des activités de service ou de petites entreprises à vocation artisanale ou technologique soient accueillies dans cette nouvelle zone. Au regard des difficultés d’accès au site, particulièrement retiré des grands axes routiers, et de la proximité d’une zone d’habitation, il nous apparaît inconcevable que l’on puisse voir s’installer des sociétés ou entreprises induisant des nuisances sonores ou du trafic routier important.

La première concertation avec la population étant passée quasiment inaperçue, nous avons demandé que la prochaine soit beaucoup plus médiatisée et que les riverains puissent ainsi faire part de leurs remarques et suggestions.

Plus personne n’ignore maintenant la construction des 26 logements HLM derrière le collège, dans le prolongement de la rue Notre-Dame de la Rose, dit aussi « Quartier de la Glacière ».

Si Lambesc Autrement se réjouit de la création de nouveaux logements sociaux, nous ne pouvons passer sous silence l’abattage sans permis, pendant le weekend du 14 juillet 2005, de plusieurs pins, vieux de plus de 60 ans*. De même, tout récemment, il a été procédé au raccordement du collecteur d’eaux usées de ces 26 logements sur l’égout des 12 petites maisons de la résidence « Bellevue », dont la canalisation date des années 60, en traversant certains jardins limitrophes.

Les riverains, réunis en CIQ (Comité d’intérêt de Quartier), ont manifesté fortement leur désapprobation et leur crainte de subir les conséquences d’un sous dimensionnement du réseau. Bien que n’ayant pas d’autorisation du propriétaire, le maire a tout de même pris un arrêté de travaux dans cette voie privée, arrêté qu’il a fait appliquer par la force publique sous la surveillance (bienveillante) de la gendarmerie, tandis que les riverains s’y opposaient en buvant tranquillement le café dans la rue.

A l’heure où nous écrivons, le branchement à cet égout est terminé, mais les logements sont encore partiellement inoccupés. Les riverains s’inquiètent de ce qu’il adviendra lorsque toutes les familles occuperont les 26 logements.

D’autres irrégularités qu’ils contestent font l’objet de recours en justice. Nous aurons sans doute l’occasion de vous en reparler .

*C’est maintenant une habitude, puisque l’abattage des arbres autour du stade s’est fait aussi sans permis.