Le blog de Lambesc Autrement

Le CCAS à Lambesc

En remplaçant Anne-Marie SABOT au sein du Conseil Municipal de Lambesc, Valérie Loubeyre a aussi pris son relais dans les commissions ou elle oeuvrait. C’estainsi qu’au mois d’avril elle a assisté à sa première réunion du CCAS.

L’occasion de faire savoir qu’il existe dans notre village, des élus qui animent une action générale de prévention et de développement social et en savoir plus dans ses attributions.

le CCAS une mission de solidarité

Le CCAS anime plusieurs actions dans la commune en liaison avec les institutions publiques et privées. Il est de ce fait l’institution locale de l’action sociale par excellence. À ce titre, il développe différentes activités et missions légales ou facultatives, directement orientées vers les populations concernées : aide et accompagnement des personnes âgées, aides aux personnes handicapées, aux enfants, aux familles en difficulté, lutte contre les exclusions…

Comment est-il composé ?

Le CCAS est géré par un conseil d’administration composé, outre le maire, président de droit, à parité de conseillers municipaux élus par le conseil municipal et de personnes nommées par le maire parmi les personnes participant à des actions d’animation, de prévention ou de développement social menées dans la commune, une personne représentant les séniors et une personne nommée par l’UDAF.

La parité apporte au CCAS une cohérence d’intervention plus forte puisqu’elle s’inscrit dans la réalité et la diversité de la commune et de la société dans laquelle il s’organise. De plus, elle induit des coopérations négociées etadaptées entre les élus, le monde associatif et les professionnels sociaux qui le composent.

Quel est son rôle à Lambesc ?

• il gère des équipements et services : centres sociaux, foyer repas, navette séniors, portage de repas, aide ménagères, (crèches,haltes-garderie,centres aérés, établissements et services pour personnes âgées ?)
• il apporte son soutien technique et financier à des actions  d’intérêt communal gérées par le secteur privé,
• il participe à l’instruction des demandes d’aide sociale légale (aide médicale, RMI, aide aux personnes âgées…) et les transmet aux autorités décisionnelles compétentes telles que le conseil général, la préfecture ou les organismes de sécurité sociale,
• il intervient également dans l’aide sociale facultative qui constitue souvent l’essentiel de la politique sociale de la commune : secours d’urgence, prêts sans intérêt, colis alimentaires, chèques d’accompagnement personnalisé, etc,
• il peut être délégataire de compétences sociales globales sur le territoire communal par convention avec le conseil général (téléassistance).
• Il peut attribuer des prestations dans des conditions définies par le conseil d’administration et peut intervenir au moyen de versements par mandatement au trésor public, remboursables ou non, et de prestations en nature.

Son budget

Les recettes :

• les subventions versées par la commune,
• les produits provenant des prestations de services fournies par le CCAS,
• les versements effectués par les organismes d’assurance maladie, d’assurance vieillesse, par les caisses d’allocations familiales ou par tout autre organisme ou collectivité au titre de leur participation financière aux services gérés par le CCAS,
• le produit des prestations remboursables accordées par le CCAS,
• les subventions d’exploitation et les participations, les remboursements des frais liés à l’établissement des dossiers de demandes d’aide sociale légale,
• les ressources propres du CCAS, notamment celles provenant de dons et legs qui lui sont faits,
• le tiers du produit des concessions de terrains dans les cimetières.

Les dépenses :

• Toutes les charges afférentes définies par son rôle.

Ses actions à Lambesc :

• Aider financièrement les familles qui en font la demande auprès du service social.
• Animer des journées à thèmes telles que : la participation des écoles primaires de Lambesc à la journée “fête des mères” avec concours de dessins et poêmes et la remise des médailles aux mamans méritantes de la “Famille française”.

Cette description du fonctionnement idéal d’un CCAS ne correspond malheureusement pas à ce qui se passe à Lambesc….

 En ce mardi 20 mars, un très fort mistral est annoncé. Il sera présent dans notre département. Il est prévu que celui-ci souffle à 110 Km heure. Quatre (cinq, six …?) grues de grande hauteur sont installées à Lambesc.

Fort heureusement trois sont arrêtées, et pour cause !

Une seule a décidé de prendre de gros risques malgré les rafales incessantes du mistral.

C’est celle qui est juste à côté de l’école maternelle…

Elle sera mise à l’arrêt vers 16h30 par l’intervention de la police municipale sur demande de la gendarmerie nationale de Lambesc, suite à un appel téléphonique du C.O.G. de Marseille (Centre Opérationnel de Gendarmerie).

Ces sociétés sans scrupules qui travaillent pendant des heures en dehors des règles de sécurité élémentaires, ne seront sans doute jamais sanctionnées.

Pourtant un camion grue s’est déjà affaissé sur le collège il y a quelques années…

Certes, l’accident reste possible, mais on doit toujours veiller au respect scrupuleux des règles de sécurité pour minimiser les risques et éviter un drame.

Fallait le dire !

Suite à la parution dans notre précédentnuméro de l’article « Escapade dans le Nord », une fidèle lectrice, Lambescaine de souche attachée à son « pays », a souhaité corriger deux citations. Nous y parlions des hameaux de « Mont-Beau » (mal orthographié dans notre article) et de « La Couelle »… Ce sont en fait de grandes fermes mais surtout des propriétés privées où les habitants tolèrent volontiers le passage des promeneurs ou des randonneurs sportifs, pour autant que l’on respecte la quiétude et la propreté de ces lieux.

Enfin, dans le paragraphe sur le plateau de Manivert, il est évoqué les grottes naturelles, dites de la « Baume »… Cette formulation serait d’une évidence absurde puisque le terme : baume, signifie en Provençal : grotte !

Une sorte de lapalissade pour notre lectrice experte. Merci en tout cas de son précieux concours…

La version numérique complète
au format pdf (acrobat) du journal
en téléchargement :

L’autrement d’avril 2007

Il y a une dizaine d’années, notre association faisait figure de rassemblement hétéroclite de citoyens d’origines diverses, inclassables sur l’échiquier politique, et aux idées un peu utopistes. Les politiques locaux de tout bord ne donnaient d’ailleurs pas cher de la longévité de notre mouvement, qui ne devait pas résister à l’épreuve du temps, à la logique des clivages et à la rudesse des compétitions électorales. Notre résultat de 1995 allait être, c’était sûr, une parenthèse dans la politique municipale qui remet toujours à sa place ceux qui se risquent en dehors des conventions partisanes. Surprise en 2001, non seulement nous étions toujours là, mais nous avons fait un parcours plus qu’honorable qui nous plaçait en tête de l’opposition.

En 2007, Lambesc Autrement se prépare à une autre échéance, et défend encore et toujours des idées qui sont devenues de plus en plus d’actualité.

Qui en effet songerait à sourire aujourd’hui de ceux qui évoquent l’urgente nécessité de la prise en compte des problèmes écologiques de notre planète, de ceux qui réclament le rassemblement des énergies et des compétences au-delà des clivages politiques, de ceux qui proposent de remettre les citoyens au cœur de l’action politique ?

Sûrement pas ceux qui au plus haut niveau, brigueront nos suffrages en avril prochain, en avançant ces idées.

Jean-Philippe Labrouve

On nous explique, entre dix spots publicitaires incitant à plus consommer, qu’il faut tenter de réduire notre consommation énergétique, notre production de déchets, notre consommation d’eau et de ressources non renouvelables.

Certains se refusent à une telle éventualité et continuent à accélérer à fond leur beau V12, ils ont une confiance aveugle en la science qui va, qui doit, qui ne peut pas faire autrement que de trouver une solution, une énergie nouvelle. Une énergie nouvelle qui permettra de faire voler nos voitures comme cela était écrit et prévu dans les romans de science fiction des années 50. D’autres ont déjà fait provision de bougies, d’huile et de farine, fermé leurs volets et confié leur âme à certains gourous de pacotille. Entre les deux il y a une voie à trouver.

Une grosse part de la consommation de pétrole est dévolue au transport routier. Réduisons celui-ci au minimum, relocalisons le travail. Cela ne signifie pas qu’il faut relocaliser immédiatement tout ce qui est fait en Chine en fermant nos frontières. Non, raisonnons localement.

Combien d’entre nous travaillentà Lambesc ? Combien d’entre nous prennent tous les matins leur voiture et vont, seuls, aux Milles, à Vitrolles ou en Arles ? N’y a t il pas le moyen de créer de l’activité à Lambesc ? De l’activité tertiaire par exemple, des « Bureaux » peuvent très bien être construits ou aménagés à Lambesc.

Pourquoi ne construit-on que des logements pour des gens qui iront travailler à trente kilomètres à un endroit où on ne construit que des bureaux et pas de logement ?

Elle est finie l’époque où les industries polluantes devaient être enfermées dans des zones industrielles loin des zones de vie. Réintégrons des zones d’activités dans nos villes dortoirs. Les jeunes seront naturellement immergés dans une ambiance d’activité, il ne sera pas nécessaire de leur apprendre ce qu’est le travail, cette réalité qu’ils n’ont souvent jamais cotoyée !

Oui mais répondent la plupart, du travail il n’y en a pas, il faut relancer des grands travaux et ce n’est pas à Lambesc… Rappelez vous le TGV, cela fut un de ces grands chantiers, pharaonique. Combien de Lambescains embauchés pour ce chantier ? Combien a-t-il rapporté à la ville ? Un million d’euros de dommages et intérêts pour destruction de son environnement ! Et qu’en reste t il aujourd’hui ?

Demain sera l’ère de l’énergie chère. Regardons nos factures d’électricité, de chauffage. Combien de milliers d’euros jetons nous par la fenêtre chaque année ? Le plus grand chantier à entreprendre, ne serait-il pas de limiter, d’arrêter cette hémorragie énergétique.

Imaginons un instant ce que l’on pourrait faire…

Isoler chaque maison, les neuves comme les anciennes, remplacer les fenêtres, installer des chauffages utilisant au mieux le rayonnement solaire. Imaginons le chantier, 4000 logements à Lambesc, 30000 fenêtres, 1 million de m2 d’isolant à poser…

Combien de milliers d’heures de travail, combien d’années de travail, pour façonner ces fenêtres, pour les poser, pour isoler, etc. ? Quel chantier ! Un chantier qu’on conduit avec des pelleteuses de 70 tonnes ou des camions de 45 tonnes? Non ! Que du travail d’artisan,manuel…

À partir d’aujourd’hui plus aucun permis de construire ne devrait être délivré si le projet ne garantit pas une consommation d’énergie à minima.Il faudrait imposer ou au moins favoriser l’implantation de capteurs solaires sur toutes les constructions neuves.

Le permis de construire ne serait plus attaché à limiter la surface hors oeuvre mais seulement la surface nette habitable. De ce fait plus rien ne limiterait l’épaisseur des murs et donc l’épaisseur de l’isolant. Certains vont répondre que notre région n’est pas assez froide pour cela, mais c’est oublier que l’isolation bien conçue permet de supprimer la climatisation estivale. Certains vont répondre que nos maisons vont perdre leur caractère provençal avec leurs pigeonniers et leurs façades torturées. Certains vont arguer qu’il est inconcevable de défigurer le bâti ancien voisin du jaquemart…

Mais à quoi nous serviront, dans vingt ans, des maisons dans lesquelles nous ne pourrons plus vivre ? Soit parce que nous ne pourrons pas payer le chauffage soit parce qu’il y fera trop chaud pendant 4 mois de l’année.

Aujourd’hui, la production industrielle sait se doter d’indicateurs d’efficacité environnementale, notamment énergétique, permettant de minimiser ses impacts sur l’environnement. Aucun chef d’entreprise ne nie plus leur efficacité économique. Il n’est pas ici question de savoir si cette démarche est plutôt verte ou plutôt écologiste,elle amène une réduction de la consommation de matières premières, d’énergie, de la production de polluants. Elle est économiquement valable, et ce, à long terme. Elle est tout simplement vitale et incontournable.

Soyons efficaces,anticipons,avant qu’il ne soit trop tard,avant que nous ne soyons dans le mur !

Un débat essentiel pour les élections locales qui s’annoncent.

Compte rendu officiel de l’intervention des élus de Lambesc Autrement lors du débat en Conseil Municipal le 29 novembre 2006 :

“Monsieur Labrouve (LA) aurait souhaité qu’il soit discuté de l’acquisition du minibus par la Commune avant que la décision soit entérinée par L’Assemblée Communale, d’autant plus qu’il y a déjà un minibus qui circule sur la Commune. Dans les deux cas il s’agit d’argent public. Cela aurait mérité une coordination. Les trajets auraient pu être optimisés. Il considère qu’il appartient aux politiques de se concerter. En qualité de contribuable, il est navré que chaque partie en fasse “sa chose”. Une convention aurait pu être signée avec l’association. Monsieur le Maire rétorque que la Commune n’a pas à entrer dans ce genre de dispositif. À aucun moment l’association a questionné la Commune afin de savoir s’il y avait un projet. Les anciens réclament depuis une dizaine d’années un car. La décision a été prise. L’initiative publique doit primer sur l’initiative privée. Enfin une commune possède davantage de légitimité qu’une association.”

En aucun cas nous n’avons voulu critiquer l’action de la Maison pour tous qui participe, au même titre que l’ensemble des associations de Lambesc, à la qualité de vie dans notre village.

Après un premier épisode consacré à l’ouest, « Lambesc Autrement » promène son récit dans les « Campagnes » du nord du village, pour un circuit champêtre et historique.

Depuis le village et ses 200 m d’altitude, le secteur s’élève doucement vers des paysages de coteaux bien exposés où s’installe la plus grande partie du vignoble AOC des Coteaux d’Aix et des vergers d’oliviers. Ici la campagne s’allonge en plateaux cultivés pour atteindre à quelques kilomètres le pied de la chaîne des Côtes. Au-delà, le relief se redresse franchement, laissant la place aux massifs forestiers de pins et de chênes, pour bondir vers les crêtes qui culminent à 480 m.

D’où que l’on parte du village, cap au nord, il faudra croiser le grand Chemin St-Marc qui s’étire d’ouest en est comme une frontière entre la ville et les champs. Du Moulin Blanc à Monplaisir, cette belle traversée nous fait découvrir les hauteurs du village. Au carrefour avec la route de Rognes,l’oratoire Saint-Marc (1709) inscrit aux Monuments Historiques et qui compte parmi les 13 oratoires (petites chapelles dédiées à la prière) de Lambesc.

Alors, on a le choix des itinéraires pour rejoindre la campagne.

Commençons par la D67 (route de Charleval) qui nous conduit au secteur du Grand Verger, où se situe un site archéologique gallo-romain de première importance. Une récente campagne de fouilles a fait apparaître les vestiges d’une chapelle paléochrétienne, supposée être celle de Saint-Victor. Pour plus d’informations,nous vous invitons à « naviguer » sur les sites Internet :« museelambesc.gmonblog.com » (de la Société des Amis du Vieux Lambesc) ou « lestroispierres.org » (de la Paroisse de Lambesc/Saint-Cannat/Rognes). Plus loin, en arrivant aux pieds des collines,on constate encore les stigmates des incendies cruels qui ont frappé tout le secteur,dont le dernier date de 2003.Peu à peu la garrigue et la pinède reprennent leurs droits, mais le temps sera long avant de retrouver ces espaces boisés qui faisaient le bonheur des sociétés de chasse. De nombreuses habitations agricoles et résidentielles parsèment les lieux dont le joli hameau de Douau, qui bénéficie d’une belle implantation adossée à la colline. À droite avant la montée,on peut trouver un magnifique itinéraire de rando ou VTT, qui suit en sous-crêtes, un parcours caillouteux sur 3 Km et rejoint la route de La Roque. Par le Camp d’Eyguières, on peut aussi suivre un beau chemin qui atteint en cul de sac les hameaux de la Couelle et de Monbeau,puis rejoindre les collines.

La D67a (Route de La Roque) est plus passagère, à 3 Km sur la gauche l’Oratoire Sainte-Anne (1777) puis après la Bastide Blanche un beau raidillon étroit,à 18% de pente, nous mène vers le Col Sainte-Anne (425m). Nous sommes ici sur un beau belvédère qui dévoile au nord la grande montagne du Luberon et la vallée de la Durance. À droite, on peut suivre sur des kilomètres la ligne de crêtes, à vélo ou à pied (itinéraire bien connu des habitués de la course pédestre de 16 km, dite de Sainte-Anne, organisée par l’association « l’Élan Lambescain » chaque mois de décembre). À gauche, la route conduit au plateau de Manivert (haut lieu de la résistance).

On passe au pied d’une tour de guet utilisée comme vigie feu en été, puis on atteint enfin un promontoire (parking). Des grottes naturelles, dîtes de la Baume, ayant servi d’habitations troglodytes puis de refuges en 1944 aux maquis montés des villages environnants.62 résistants furent fusillés le 12 juin 1944 alors que la France était sur la voie de la libération (stèle etmonument aux morts impressionnants). En contre-bas,adossée au nord, la vieille chapelle romane Sainte-Anne de Goiron, bâtie au XIe siècle par les précurseurs des moines de Silvacane. En redescendant, on peut bifurquer à la Bastide Blanche et revenir par le beau chemin des Oullières qui serpente parmi le vignoble. Enfin, on ne pourrait se quitter sans vous inviter à essayer la route de Caire Val (ou Querval) qui conduit vers le nord-ouest au secteur de Janet et rejoint après 8 km de champs et de bois de chênes nos voisins de Rognes. Ici,moins de dénivelés casse-pattes, idéal pour le vélo en famille,laissez vous guider par l’inspiration du jour pour découvrir tous les chemins de traverse. Un dernier conseil pour ceux qui découvrent : carte IGN TOP 25 (3143 ET) et bonne route…

Pourquoi un individu normalement constitué va-t-il, à un moment de sa vie, s’engager, se battre pour accéder à une parcelle de pouvoir ? Plusieurs réponses à cela. Une première serait qu’il adore les petits fours, les discours d’inauguration ou le prestige des cercles du pouvoir.

Plus sérieusement, une autre serait que son engagement, qui commence naturellement par l’envie d’aider ou de protéger les “siens”, se prolonge au bénéfice de tous et en particulier des plus faibles et des plus démunis d’entre nous. C’est ainsi qu’il va un jour se retrouver devant le portail d’une école pour organiser l’action d’un groupe de parents d’élèves devant faire face à l’événement imprévu qu’est l’absence d’un professeur ou la détresse d’une famille. Et le doigt est mis dans l’engrenage qui l’amène à prendre conscience qu’il a le pouvoir de faire, un tant soit peu, changer les choses.

Il peut être aussi passionné par l’actualité, choqué par tous les drames qui la parsèment. Actuellement il en est un qui fait la une chaque jour, qu’on appelle effet de serre, changement climatique, sur fond de crise pétrolière. Là,l’homme peut se sentir dépassé et baisser les bras convaincu de son impuissance, confiant à d’autres, plus puissants, le devoir et le pouvoir de faire quelque chose.

Les trente glorieuses sont passées et, depuis 1973, il devient chaque jour un peu plus évident que nos enfants ne revivront pas cette période faste de croissance exponentielle.

Il nous appartient donc de leur imaginer un nouvel avenir. N’attendons pas que l’OMC trouve un accord avec l’OCDE en respectant ses engagements avec l’Inde ou la Chine.Il appartient à chacun d’agir à son niveau et de mettre la main à la pâte. Des actions locales efficaces sont possibles, nécessaires et doivent être mises en oeuvre.

Voici ce qui, de façon globale, est pour moi le ressort qui doit animer celui qui s’engage et qui doit sous tendre systématiquement son action locale

Alain Lagier
OMC : Organisation Mondiale du Commerce
OCDE :Organisation de Coopération et de Développement Économiques

Lambesc Autrement avait saisi le Tribunal Administratif pour discrimination à son encontre de la part du maire. Rappelons qu’il nous refusait l’accès gratuit aux salles municipales, comme c’est le cas pour les autres associations lambescaines. Le tribunal a tranché et nous a donné gain de cause.