De nombreux Lambescains l’auront constaté : le manque d’aménagement pour la sécurité routière à Lambesc est édifiant. Constat d’un maigre bilan, sans projet d’envergure, depuis ces dernières années.
Est-ce de l’indifférence par rapport au réel problème de la violence routière, de la négligence à se saisir de ce dossier, ou tout simplement de l’insouciance à l’égard de Lambesc et de ses habitants ?
Peut-être, mais pas seulement. La réponse nous est donnée dans le dernier info-conseil : le Maire ne fait pas les choses, il les rêve.
Pourtant,en matière de circulation ou de stationnement, les lambescains font plutôt des cauchemars et il y a plus urgence à réaliser qu’à rêver.
Qui n’a pas un jour rencontré dans Lambesc un trottoir trop étroit (surtout avec une poussette), un problème de stationnement, une rue encombrée ou une circulation bruyante et agressive ?
Qui ne s’est pas trouvé face à face avec un bus ou un camion dans la Rue Grande ?
Qui n’a pas connu les embouteillages de la sortie des écoles ?
Qui n’a pas pensé au danger pour tous ces écoliers et parents piétons ?
Lambesc est en plein développement démographique sans aucune évolution des aménagements que ce soit pour les piétons, les handicapés, les personnes âgées, les cyclistes ou pour la circulation et le stationnement des voitures.
Alors on peut toujours rêver et reporter la responsabilité sur l’incivisme des habitants, ce n’est pas cela qui changera la tendance.
La situation ne peut s’améliorer que par une véritable détermination politique, un engagement et une implication totale de ceux qui ont la responsabilité de l’avenir de Lambesc : le maire, ses adjoints et ses conseillers.
A eux de montrer la voie, à eux de trouver et de mettre en place les solutions adaptées.
Dans ce domaine, Lambesc Autrement a déjà longuement travaillé et peut apporter des propositions constructives. Sous réserve d’un véritable engagement de la part du maire et autres responsables locaux, nos élus sont prêts à travailler avec eux pour traiter ce dossier dont l’urgence n’est plus à démontrer.
De la bonne volonté de chacun,dépend le bien-être de tous.
Le président
Sylvère CORBIÈRE