Par lassitude justement, de toujours dire et redire. Par souci de ne pas perturber des élus qui, nous le savons, sont au travail, les nôtres comme ceux des autres formations.
Pour ne pas donner du “grain à moudre” à une opposition qui a laissé Lambesc à la disposition des lotisseurs, et qui aujourd’hui a beau jeu de crier au loup lorsqu’il s’agit d’en payer l’addition par nos impôts.
Pour ne pas prêter le flanc à ceux qui vont nous accuser d’organiser la division.
Et pourtant…
… Nous ne serions pas Autrement, si à moment donné nous ne disions pas qu’il est temps de revenir à ce qui a fait que 3 équipes se sont retrouvées sur un deuxième tour des élections municipales pour mettre en commun des projets qui aux dires des uns et des autres n’étaient pas si éloignés.
Il est temps de nous remettre autour de la table pour faire le point sur ce qui a été fait et bien fait, et sans se mentir sur les manques et les échecs. Cette rencontre le maire l’avait souhaitée dès le début du mois de janvier. Nous attendons toujours…
Il est temps que les partenaires de la majorité municipale aient la possibilité de prendre réellement part aux décisions importantes, car pour paraphraser une chronique du Monde de ce jour, c’est “silence dans les rangs !”. On peut “distiller des petites phrases, des sous-entendus, mais, surtout ne rien faire connaître des arbitrages”.
Il serait normal de pouvoir débattre des choix majeurs qui engagent l’avenir de notre commune, tels que les budgets et les investissements importants en matière d’équipements publics. Normal que tous les élus aient le même niveau d’information, quel que soit le sujet. Normal que chaque adjoint soit étroitement associé aux arbitrages qui concernent sa délégation.
Il est encore temps de renforcer la cohésion de nos équipes et c’est là notre propos.
Mais il faudra un minimum de courage politique… Celui d’aller au-devant des désaccords possibles, de chercher à convaincre plutôt qu’à imposer. Celui d’être ouvert à la discussion avec les partenaires, de prendre des décisions dans l’intérêt général en refusant le clientélisme. Celui de faire fi de sa propre carrière politique pour faire face à ses engagements pour Lambesc et les Lambescains.
Ce sont ni plus ni moins, que les engagements, pris devant vous par Lambesc Autrement en mars 2008.