Notre vision du plan d’aménagement du territoire de Lambesc
Très vite nos élus proposeront un plan d’aménagement de notre territoire qui prendra en compte les nécessités futures d’un développement respectueux de notre environnement, qui seras à la fois au service des habitants dans leur vie quotidienne (pour les déplacements et l’accès aux services, aux bâtiments publics, aux lieux de détente…) et qui permettra une gestion efficace et pérenne des espaces dévolus au commerce, aux entreprises, à l’artisanat, à l’agriculture, aux forêts…
Un véritable Plan de Déplacement Urbain (PDU) sera rapidement élaboré et mis en place, qui permettra de prévoir des lieux de stationnement aux abords du centre ville, et des possibilités de déplacements facilités par des rues et des itinéraires réaménagés, et par des offres de transport diversifiées.
L’implantation de tout nouvel équipement public (crèche, école, salles culturelles et sportives, etc.) ou de zones à vocation artisanale ou commerciale, tiendra compte de l’importance et de la fréquence des déplacements induits. Ce critère de choix sera largement pris en compte, tout comme la facilité de stationnement sur les sites étudiés.
Le PADD (Plan d’Aménagement et de Développement Durable) sera aussi largement imprégné de l’histoire territoriale de Lambesc. Le passé agricole toujours très présent et notre patrimoine agricole et forestier, l’un des plus importants dans le département, seront le socle du projet environnemental.
Bien sûr, nous serons très attentifs, dans les documents d’urbanisme, à protéger et valoriser ces espaces. Cela ne signifie pas d’en faire des sanctuaires, mais, en partenariat avec tous les utilisateurs, de prendre les mesures nécessaires pour que les espaces agricoles ou forestiers ne deviennent pas demain des zones potentielles d’urbanisation désordonnée (voir le mitage au sud de Lambesc dans les zones NB2 en particulier).
Par ailleurs, toute urbanisation nouvelle sera modérée et limitée à la proximité immédiate du centre ville (Zones NB1).
En ce qui concerne le SCOT (Schéma de COhérence Territorial), il faudra sans doute attendre les résultats des élections de mars 2008, pour que les élus de la Communauté du Pays d’Aix s’y attellent. Nous pourrons alors mesurer la volonté réelle de faire de ce document une référence en matière d’aménagement durable des 34 communes du Pays d’Aix.
Plan de Déplacement Urbain ou comment faire revivre le centre ville
Bien que nous vivions dans une commune de taille relativement modeste, chacun peut mesurer l’augmentation constante des difficultés en matière de circulation automobile et de stationnement. Et les prochaines évolutions démographiques ne devraient pas arranger les choses !
Notre engagement sera total pour rechercher des solutions durables pour l’avenir.
Pour Lambesc Autrement, ce sujet a toujours été une préoccupation majeure car, au-delà des inconvénients automobiles, nous pensons que ce problème aura inévitablement des répercussions directes sur le commerce de proximité, le lien social et, à terme, la pérennité d’une véritable qualité de vie.
Une large consultation locale
Avant d’énoncer nos propositions, nous rappelons que notre réflexion s’appuie sur des expériences concrètes et réussies dans de nombreuses villes et que toute réalisation future ne sera engagée qu’après une large concertation locale voire, si nécessaire, faire l’objet d’une consultation démocratique.
Un des principes que nous proposons est la mise en place d’une “zone 30” dans le centre ancien, comprenant aussi les voies périphériques (National, Gambetta, Mirabeau, République) et le secteur des écoles.
Ce dispositif a pour objet de :
- Promouvoir un partage équitable de l’espace urbain entre tous les usagers : voitures, vélos, piétons, poussettes, personnes à mobilité réduite.
- Faire évoluer durablement les comportements automobiles.
- Réduire la vitesse et directement l’impact sur la gravité des accidents de la route.
- Réaliser un environnement moins bruyant, moins pollué et donc plus sain et plus convivial.
Pour cela, des systèmes physiques doivent être réalisés sur la voirie. Ils s’accompagnent d’une réfl exion globale sur les sens de circulation, les aires de stationnement et les aménagements urbains : places, trottoirs, jardins d’enfants, implantation des transports collectifs et mise en valeur du secteur commerçant.
Le planning de réalisation des travaux prendra en compte :
- les capacités de financements de la commune par un échelonnement supportable des dépenses,
- le maintien de conditions optimales d’accès et d’exploitation des commerces.
Ce type de projet peut aboutir, en réalisant les travaux secteur par secteur chaque année pour induire un moindre impact sur la vie des habitants et commerçants.
Nous sommes conscients que ce dossier est difficile. Si à court terme l’immobilisme semble encore permis, à long terme, cela serait la pire des solutions, qui conduirait à l’asphyxie progressive du centre ville.
Un projet “gagnant-gagnant”
Depuis sa création dans le code de la route par décret du 29 novembre 1990, la “Zone 30” a rencontré unanimement un grand succès avec 2000 réalisations sur les 10 premières années et 85% de satisfaction sur les sites implantés.
Rappelons ici que cette solution n’a rien à voir avec ce qui a été mis en place sur la sortie Sud-Est du village en direction d’Aix-en-Provence. La mise en place de «dos d’âne» et de panneaux “Zone 30” n’en est qu’une version fausse, caricaturale, réalisée en dépit du bon sens et sans aucune cohérence avec les préconisations officielles.
Notre objectif : remettre en route le cœur du village, au bénéfice de tous.
