À de nombreuses occasions, Monsieur le maire s’est félicité de la réalisation du tronçon d’entrée de ville en venantd’Aix-en-Provence. Rappelons ici que, si l’investissement est pris en charge par la CPA et que le projet est de leur seule compétence, l’entretien futur (arrosage, tonte, élagage, etc)est de la responsabilité de la commune et pris sur les deniers communaux.
Cette nouvelle configuration routière ne fait pourtant pas l’unanimité chez les Lambescains, et nous semble également révéler de multiples défauts qui peuvent générer des dangers pour les usagers :
- Le rétrécissement des voies, complété par un accotement en béton surélevé qui, s’il oblige un ralentissement salutaire, ne permet plus d’échappatoire pour éviter un écart de véhicule ou un gros gabarit,en particulier pour les cyclistes ! Nous avions suggéré qu’une vraie piste cyclable prenne place dans ce projet.
- L’installation d’un muret inutile aux abords de la sortie sud des « Hauts de Lambesc »,avec la suppression de l’îlot central qui permettait une traversée sécurisée de la route en deux temps.
- La disparition de la zone de stationnement à côté de l’arrêt bus au rond point ne permet plus la dépose minute des scolaires, le matin en particulier, et provoque systématiquement des situations dangereuses.
- L’embellissement latéral engazonné prévu,d’une surface équivalente à celle d’un terrain de sport, (alors qu’on nous oppose son coût d’entretien pour justifier d’une pelouse synthétique pour le stade de foot). Nous avions demandé la création sur cette surface d’un parking de délestage tout à fait pertinent et on nous avait indiqué qu’il serait fait à côté (pourquoi ?) sur le terrain au nord du lotissement des pins (ex Lunar).Nous avions aussi demandé des plantations méditérranéennes en lieu et place d’un gazon..
- Enfin un aménagement de cette voirie était-il opportun à l’approche du passage des énormes convois d’ITER qui risquent de nécessiter de nouveaux travaux et de dégrader les lieux ? Nous avions évoqué pour notre part les difficultés de passage occasionnées par ce projet. On aurait peut être pu attendre un peu et profiter d’ITER pour faire “d’une pierre deux coups”.
Une fois de plus, un projet gâché par une certaine précipitation et une absence totale de concertation.
Dans la même veine, on entend aussi « sous le Jacquemard », que la nouvelle voirie de la zone d’activité parsemée de chicanes est une véritable calamité pour la circulation des professionnels du site et des riverains.
Une politique de réalisations à courte vue… Électorale ?
