« Ces cheminées qu’on abat »
En 1997 déjà, Lambesc autrement déplorait la démolition d’une cheminée qui était tout un symbole….
Extrait de « la Lettre de Lambesc Autrement » de janvier 1997.
« La cheminée de l’ancienne Usine Beaudoux était , au coeur du village, un des derniers symboles historiques des activités agroalimentaires de Lambesc aujourd’hui presque totalement disparues.Les conserveries ont été en effet pendant tout le siècle (le siècle dernier), une des principales forces de l’économie du village.Nombreuses sont les familles lambescaines dont un ou plusieurs membres ont travaillé, saisonnièrement ou en permanence, dans les conserveries du village (…) La municipalité a décidé d’abattre cette cheminée jugée dangereuse. Les élus de Lambesc Autrement s’étaient pourtant battus en Conseil Municipal pour qu’il soit choisi de la consolider. L’Architecte des Bâtiments de France souhaitait également cette restauration. Seul argument du maire : cette consolidation, avant subventions, aurait coûté environ 30 000 F (soit 4500 Euros) de plus que sa démolition.
Moralité : « quand on n’aime pas…on compte ».
La société « la Monégasque »
un des derniers témoins du passé agroalimentaire de l’histoire du village .
Exemple de déplacement d’activité à l’intérieur du village, la société la Monégasque, qui avait racheté en 1992 la société Beaumoulin qui exploitait le site Beaudoux avant, a été ré-installée à l’époque par l’ancienne municipalité sur la Zone d’Activités de Bertoire.
Ce qui a permis à la commune de récupérer le site devenu inadapté aux activités agroalimentaires tout en maintenant cette activité à Lambesc, avec les bénéfices induits en termes d’emploi et de retombées économiques directes et indirectes…