Le vrai faux suspens de la guerre en Irak est terminé. Cette guerre a eu lieu,et même si nous étions contre,et même si la démocratie est loin d’être acquise, on peut se réjouir de voir un tyran sanguinaire disparaître.
Sous le régime d’un dictateur, pas de liberté. Une seule loi, la sienne. Des populations exterminées, des droits bafoués, le silence, l’oppression, la mort, la corruption, l’enrichissement du pouvoir, la pauvreté du peuple, ne pouvant que survivre.
Combien de régimes identiques dans le monde ? Comment sont-ils arrivés au pouvoir ? Quels soutiens extérieurs et quelle passivité ont facilité leur mise en place ? A qui profitent-ils ? A qui profite leur chute ?
Nous avons la chance de vivre dans une démocratie, obtenue par la lutte de nombreux d’entre nous et de ceux qui nous ont précédés, mais une démocratie est fragile et toujours à construire.
Le pouvoir !… La tentation de le prendre et de le garder en utilisant la corruption, le clientélisme, l’exclusion, en détournant le bien commun pour des ambitions personnelles et en profitant de la passivité de la majorité…
C’est insidieux et notre confort nous aveugle. Résister, et résister localement aussi, c’est se battre pour le respect de la démocratie, refuser le laisser-faire et veiller à ce que toute décision soit prise dans l’intérêt général et non en fonction d’intérêts personnels ou partisans.
Le Comité de Rédaction